Selon l’agence de presse iranienne Fars News citant la chaîne libanaise Al-Masirah, l’armée et les Comités populaires du Yémen ont abattu hier, jeudi 7 février 2019, un drone d’espionnage saoudien dans le ciel de Jizan, une province située dans le sud-ouest de l’Arabie où certaines zones sont désormais sous le contrôle des forces yéménites.
Une source militaire dont le nom n’a pas été a révélé par Al-Masirah a déclaré que « l’armée et les Comités populaires, avaient réussi grâce à Dieu, à renverser un drone d’espionnage des agresseurs à Wadi Jareh dans la province de Jizan ».
Selon cette source, en même temps que cette action, des offensives ont été lancées contre un lieu de rassemblement militaire « al-Shabakah », toujours dans la province de Jizan, où un certain nombre de soldats ennemis ont péri.
Ces derniers jours, les forces yéménites avaient réussi également à attaquer un certain nombre de bases militaires saoudiennes dans la province de Najran, faisant des victimes et infligeant des dégâts matériels à des installations militaires.
Certaines zones des provinces de Najran et de Jizan dans le sud et le sud-ouest de l’Arabie sont désormais sous le contrôle des forces yéménites. C’est le cas principalement des hauteurs mais aussi de plusieurs bases militaires.
Il y a quatre jours, l’agence de presse turque Anadolu a annoncé que l’Arabie saoudite se faisait aider par le Bangladesh pour surveiller sa frontière avec le Yémen, dans le cadre d’un accord militaire récemment signé.
En effet, le 4 février, l’agence Anadolu a annoncé, en citant un porte-parole de l’armée bangladaise, qu’un accord allait être signé entre Riyad et Dakar en vertu duquel le Bangladesh aiderait l’Arabie à déminer la frontière saoudo-yéménite.
Selon le porte-parole de l’armée bangladaise, Aziz Ahmed, le commandant de l’armée bangladaise a fait état de la signature de cet accord au cours d’un voyage à Riyad.
Bangladesh est l’un des pays membres de la « coalition militaire saoudienne pour la lutte contre le terrorisme », une coalition qui a été créée en février-mars 2016 par Mohammed ben Salmane, alors ministre de la Défense du royaume, lors d’une conférence de presse à Riyad.