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Grand débat national : pour Macron les Gilets jaunes en font pas partie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les Gilets jaunes poursuivent le mouvement. ©POUR.press

Les Gilets jaunes sont les grands absents dans la lettre du président français à l'adresse du peuple. Le texte aborde un grand débat national sans tenir compte des revendications des Gilets jaunes.

Emmanuel Macron a adressé, dimanche 13 janvier, une lettre aux Français, afin de lancer un grand débat national. Une initiative qui a fait polémique dans les milieux politiques de la France. Dans sa lettre, le président Macron ne fait aucune référence au Gilets jaunes mais énonce une « certains en colère », ce qui véhicule un sentiment de mépris fasse au mouvement des Gilets jaunes qui enregistre une hausse du nombre de protestataire lors de l’Acte 9 par rapport au premier samedi de leur rassemblement dans le pays.   

La lettre souligne que le gouvernement pose une trentaine de questions dans le cadre d’un grand débat national et que le président de la République « rendra des comptes directement dans le mois qui suivra la fin du débat. Pourtant, le président Macron met en place des lignes rouges, en interdisant à ses concitoyens d’évoquer certaines questions lors du débat.

Dans son courrier, Macron joue également avec une série de phrases clichées dans l’espoir de charmer l’opinion publique :

« Cette impatience, je la partage. La société que nous voulons, est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d’effort et de travail.»

Il s'est adressé aux Français, sans faire la moindre allusion aux Gilets jaunes qui sont pourtant dans le collimateur du gouvernement.

Les « lignes rouges » de Marcon dans le grand débat !

Le chef de l’État français insinue qu’il est en quête des solutions pour remédier à la souffrance des citoyens français qui sont contre ses réformes politiques et économiques. Il prétend d’ailleurs que la solution ne passe que par les « grandes orientations » de sa politique qu’il avait fait part lors de sa campagne électorale.

L’initiative même du grand débat prouve que le président ne tend pas à revenir sur ses réformes votées sur la fiscalité sur le patrimoine et la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), sur la question d’immigration, le mariage pour tous, etc.

Le chef de l'État français doit participer à un premier débat le 15 janvier avec des maires à Grand Bourgtheroulde, dans l'Eure, puis à un deuxième le 18 janvier à Souillac, dans le Lot. Une série de déplacements en province suivra.

« Le Premier ministre Edouard Philippe doit pour sa part préciser, le 14 janvier, les modalités de ce grand débat, et notamment sur son pilotage. La présidente de la Commission nationale du débat public, Chantal Jouanno, avait en effet fait défection après une polémique sur sa rémunération. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV