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Israël qualifie l'État français de faible et veut riposter à la France

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président français Emmanuel Macron. ©Getty Images

Après les condamnations faites par l’UE et la France dans l’affaire de l’extension des colonies israéliennes en Cisjordanie, Israël menace la France de représailles.

En réaction à la nouvelle décision d’Israël de reconstruire plus de 2000 colonies dans les territoires occupés en Cisjordanie, les chancelleries européennes, la France parmi d’autres ont condamné les plans israéliens qui sapent, le soi disant compromis Palestiniens/Israéliens.

S’étant senti lâché, le régime de Tel-Aviv voit les récentes condamnations françaises comme un nouveau coup de poing de la part de son allié européen. En riposte, Israël  a lancé une tentative de remettre en cause la crédibilité du gouvernement français à prendre une telle prise de position rare face à lui.

Dans ce cadre, l’ancien président du Conseil d’administration du Centre des Affaires publiques de Qods, Manfred Gerstenfeld vient de déclarer sur le web site Jforum que le gouvernement de Macron qui n’était même pas en mesure de « contrôler les sources de violence » dans son pays, n’avait pas le droit de s’exprimer sur les décisions du gouvernement israélien: "Ceux qui résident dans des maisons de verre ne doivent pas lancer de cailloux".

En riposte au communiqué du Quai d'Orsay contre l'implantation des colonies de peuplement , l'Israélien taxe le gouvernement français d'arrogance anti-israélienne. Il est allé encore plus loin en mettant en cause la compétence d'Emmanuel Macron, en tant que chef d'État français :  

La popularité de [Macron] a plongé à 23% en début décembre. Cela correspond au niveau d’approbation de son prédécesseur socialiste François Hollande,  à la fin 2013. Ce dernier était jusqu’alors considéré comme le président français le moins populaire de toute l’histoire moderne". 

Dans la foulée, les médias israéliens lancent dans le sillage un nouveau scénario de victimisation laissant supposer que les " Juifs de France" sont les victimes des politiques anti-juives du gouvernement français. Pour donner de la crédibilité à une telle allégation, Gerstenfeld évoque un sondage réalisé parmi les Juifs résidant en Europe selon lequel l’opinion des Juifs de France sur la situation de leur communauté était la plus négative de toute l’Europe.

L'analyste israélien prétend par ailleurs :

"En France, presque toutes les personnes interrogées perçoivent l’antisémitisme comme un “très gros”, ou “assez gros” problème". 

Israël accuse par ailleurs d'antisémitisme, le mouvement des Gilets jaunes. Dans le même cadre et en réaction aux protestations des “Gilets Jaunes”, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Michaël Oren, avait dit d’un ton dérisoire qu’Israël devrait accueillir une conférence internationale de la paix pour la France.    

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SOURCE: FRENCH PRESS TV