Dans ce numéro de Zoom Afrique :
L’actualité en Afrique :
– Bénin : la 3e édition du Festival des arts et de la culture vodoun prévue du 5 au 12 janvier à Porto-Novo.
– L’ambassade des États-Unis au Nigeria ferme pour une durée indéterminée.
– L’association Bridge Côte d’Ivoire Malaysia à la conquête des investisseurs malaisiens.
Les analyses de la rédaction :
– La France l’avait promis : la frontière Niger-Mali-Burkina est à feu et à sang. Un agent de la Garde nationale du Niger (GNN) a été tué et un autre blessé, dans une attaque perpétrée par des hommes armés, jeudi à l’aube, contre leur position à Boni, dans le département de Torodi, qui fait partie de la région de Tillabéry, au sud-ouest du Niger, près de la frontière avec le Burkina Faso. Les assaillants ont été repoussés par les forces de sécurité, a indiqué la source, sans donner plus de précisions.
La partie occidentale du Niger, région frontalière avec le Mali et le Burkina Faso, est devenue depuis quelques semaines le théâtre d’activités de soi-disant groupes terroristes qui mènent des attaques meurtrières dans ces trois pays contre les forces armées et même les populations civiles.
– Au Soudan, les manifestations contre el-Béchir se succèdent. Le président dénonce une tentative de déstabilisation visant a déboucher sur une guerre similaire à celle qui s’est abattue sur la Syrie, la Libye ou encore le Yémen. S’il est vrai qu’el-Béchir est loin d’être un enfant de chœur, il est aussi vrai que ses manœuvres destinées à neutraliser les plans des puissances au Soudan du Sud n’ont guère dû plaire à ces mêmes puissances. En effet, Juba ne marche plus totalement sur les pas occidentaux et c’est cela qui scandalise. Mais le coup sud-soudanais n’est pas aux yeux des Occidentaux l’unique tache noire sur le tableau d’el-Béchir...
– À peine 2 jours après la tenue du scrutin, l’État congolais prend une décision stratégique : éteindre la voix des puissances malfaisantes qui incitent la population à la violence, une population qui s’est pourtant largement déplacée aux urnes et défie plus de deux ans de campagne d’intoxication occidentale. Kinshasa a donc décidé de remettre de l’ordre dans le pays, de mettre un terme à la présence des agents propagandistes de RFI, qui dénigrent constamment les pays africains en tournant en ridicule leur gouvernement, leur armée nationale, leur mentalité et leur culture. Écoutons l’analyse de Luc Michel, géopoliticien.