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L’armée reprendrait le contrôle des zones contrôlées par les Kurdes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Dialogue entre les Kurdes syriens et les représentants de Damas. (Photo d'archives). ©AFP

Un responsable kurde syrien a annoncé les conditions du Conseil démocratique syrien pour permettre à l’armée syrienne de récupérer les régions qui sont actuellement contrôlées par « l’État autonome kurde » dans l’est de la Syrie.

Dans un entretien exclusif avec la chaîne d’information Rudaw, Mustapha Mashayekh a déclaré, mardi 25 décembre que le Conseil démocratique syrien (CDS) accepterait de conclure un accord avec Damas si jamais les dirigeants syriens reconnaissaient les Kurdes comme constituant la deuxième grande ethnie du pays et s’ils leur accordaient leur « indépendance » via leur « État autonome ».

« L’État fédéral kurde est engagé dans des négociations secrètes avec Damas dans la base militaire Hmeimim sous la supervision de la Russie et de l’Iran. Les négociations portent sur une opération militaire imminente de l’armée turque visant l’est de l’Euphrate », a déclaré Mustapha Mashayekh, un haut responsable du Conseil démocratique syrien, bras politique des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Auparavant, une source proche du Parti de l'union démocratique (PYD) avait déclaré au site web Basnews qu’une délégation du PYD avait rencontré une délégation du gouvernement syrien la semaine dernière, sous la supervision de Moscou et de Téhéran et pour discuter aussi de la future et probable opération militaire turque.

Selon la même source qui a préféré rester anonyme, « Damas a demandé à la délégation du PYD de confier le contrôle de toutes les régions du Nord à l’armée en échange de la protection des Kurdes face à la Turquie ».   

 

Riad Darar qui codirige le Conseil démocratique syrien a demandé la semaine dernière au gouvernement Assad de « se tenir responsable » face à toute possible attaque de l’armée turque contre l’est de l’Euphrate.

Le gouvernement syrien et les Kurdes ont été engagés auparavant dans deux tours de négociations qui n’ont pas donné lieu à des résultats tangibles.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV