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Zoom Afrique 15 décembre 2018

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Cameroun: le Brexit chassera le FCFA ?

Dans ce numéro de Zoom Afrique :

Les analyses de la rédaction :

Guinée équatoriale : Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema avait déploré le "manque" de "solidarité en Afrique" en réponse aux questions sur la tentative de "coup d'État" que Malabo avait déjoué en janvier, d'une manière spectaculaire. Aujourd'hui, avec un recul serein, il sait, maintenant plus que jamais, que la France-Afrique et ses barons de l'Afrique centrale lui en veulent à mort, lui reprochant d'avoir déconstruit, tous les socles de leur théorie esclavagiste.

Un événement, très récent, passé presque inaperçu, nous rappelle la prise de conscience du président Teodoro Obiang Nguema : Il a limogé le chef d'état-major général des forces armées de Guinée équatoriale, Nguema Oyana, récemment nommé, pour « des irrégularités commises dans l'exercice de ses fonctions ». Le décret présidentiel n'indique pas la nature des « irrégularités commises » par le colonel Oyana, mais il n’y a pas de doute que c'est en rapport avec la sécurité nationale. En tous les cas, c'est une précaution nécessaire et indispensable car le président Obiang est à l'affût du moindre complot depuis la dernière tentative de coup d'État manqué organisé par Paris et exécuté grâce à la collaboration de tous les barons de l'Afrique centrale.

Et il faut absolument donner raison à Monsieur Obiang car malgré le déplacement à Malabo de nombreux diplomates de la sous-région pour exprimer leur soutien, le président Obiang sait très bien que le danger réside dans toute la sous-région d'Afrique centrale. Il déclarera qu' « Il manque beaucoup de solidarité en Afrique », affirmant « ne pas comprendre » comment, « pour des montants insignifiants », certains pays d'Afrique vont à l'encontre des personnes d'une autre nation ». 

Mali: Les attaques se poursuivent dans l'Est du Mali. Sans aucun bilan officiel, les médias Mainstream affirme que dizaines de Touaregs ont été tués dans l'est du Mali. Les faits se sont produits entre mardi et mercredi, dans la région de Gao, près de Ménaka. Mais il n’y a aucun bilan officiel là-dessus. Le Mouvement pour le salut de l'Azawad parle, de son côté, de 47 personnes tuées et de 3 autres blessées. Le MSA accuse des terroristes présumés, financés par l'Occident d'être à l'origine d'une série d'attaques contre la communauté touareg des Daoussahak, dans le stricte objectif de provoquer encore une fois des tensions inter-ethniques. Le MSA qui protège les Touaregs Daoussahaks, affronte régulièrement les terroristes dans la région. Le mouvement touareg soutient l'armée malienne, mais il est aussi régulièrement accusé d'exactions au nom de la lutte anti-terroriste par les autorités françaises.  Depuis que la France a transféré un chef terroriste ce 23 novembre, les terroristes takfiristes se sont  réarmés et se sont renforcés. Ils se sont remis à attaquer l'intérieur du Mali et de générer des conflits. Mais pourquoi les Touaregs dont un grand nombre ont accepté de se désarmer et de se soumettre à la démobilisation et à la réinsertion feraient l'objet d’attaques terroristes? Il semblerait que l'accord d'Alger qui prévoit une autonomie du nord ne mobilise pas tellement le feu vert de la population qui s'inquiète de ses répercussions sur l'unité et l'intégrité malienne. Il faudrait donc un déclic pour une nouvelle vague de combat fratricide. Outre le fait que la France cherche une manière d'affaiblir l'armée nationale malienne, elle cherche aussi une manière de discréditer le MSA. Ces habitants de l'Est du Mali qui gênent la France sont la cible de l'armée française mais aussi des mercenaires terroristes. 

Cameroun: Au Cameroun, chaque partie essaye de mettre le plus de poids pour faire pencher la balance de son côté. Les anglo-saxons d'un côté, la France de l'autre, il semblerait que le bras de fer commence à prendre forme. En effet, une nouvelle étape vient d'être franchie dans le processus de sécession enclenché il y a deux ans par certaines élites exogènes au Cameroun : la création d'une monnaie dénommée "Amba" ou "Ambacoin", formé du diminutif du nom de cet État en projet qu'est l'Ambazonie, au Nord-ouest et au Sud-ouest du Cameroun. Une devise qui à en croire les médias, vaudrait 140 F.CFA. Est-ce que l'Ambacoin s'est rallié à la Livre sterling pour avoir une telle valeur ?  

En rendant public la nouvelle de la mise sur pied d'une monnaie "ambazonienne" propre, l'Amba, les sécessionnistes se comportent déjà comme s’ils avaient déjà obtenu leur indépendance. 

L'annonce a été faite par certain sites de propagande et des réseaux sociaux qui ne disent pas comment ils feront pour que cette monnaie ait cours dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun. Il n'en demeure pas moins que la symbolique de cette annonce qui révèle un État avec l'un des plus importants éléments d'affirmation de sa souveraineté, la monnaie, n'est pas à prendre à la légère, surtout si la mèche est allumée sur les réseaux sociaux et que tout est mis en place pour arriver à faire de ces 2 régions, qu'est le Nord-ouest et le Sud-ouest, un remake de la Somalie, avec le Puntland et le Somaliland. 

Récemment, le président camerounais a fait libérer 289 détenus qui auraient participé à la crise anglophone, et ce, en signe d'apaisement. C'était après la première guerre mondiale que le Cameroun était sous mandat français et britannique, et ce bras de fer s'intensifie de plus en plus entre les deux pays occidentaux et c'est le Cameroun qui en paie les frais. En attendant, on peut déjà se demander sur quoi les "Ambazoniens" fondent la parité de leur monnaie – 1 amba = 140 F.CFA ou 87,61 NGN- alors que [leur] "pays" est entouré par des "géants" économiques, le Cameroun en Afrique centrale et le Nigeria en Afrique de l'Ouest. Est-ce que les 2 zones anglophones veulent se rattacher au Nigéria ? Mais dans quel but ? Il semblerait plutôt que ce serait la Grande Bretagne, largement affaiblie par la perspective du Brexit et d'un retrait de la zone euro qui se soit intéresse par la mise en marche de cette monnaie.

L’actualité en Afrique :

  • Côte d'Ivoire: Téhéran organise une exposition d’œuvres d’art ivoirien ;
  • RCA: la mission de l'ONU renouvelée malgré les critiques russes ;
  • Sénégal: champion d’Afrique de Beach Soccer

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SOURCE: FRENCH PRESS TV