Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné l’attaque chimique perpétrée par des groupes terroristes sur des zones résidentielles de la ville syrienne d’Alep.
Bahram Qassemi a en effet fermement condamné aujourd’hui, dimanche 25 novembre 2018, cette attaque sournoise et inhumaine, exprimant sa profonde compassion pour les familles des victimes.
« De telles actions inhumaines sont possibles à cause des soutiens intellectuel, politique, financier et militaire dévastateurs que certains États régionaux et extrarégionaux accordent aux groupes terroristes », a expliqué Qassemi.
Selon des sources sur le terrain, des groupes terroristes ont lancé hier soir une douzaine d’obus de mortier et de roquettes sur des quartiers résidentiels d’Alep, à l’instar d’al-Khalediya et de Jamiat az-Zahra, où une centaine de personnes ont été blessées.
Les victimes souffrant de difficultés respiratoires à cause de l’inhalation de gaz chlore ont été transférées dans les centres médicaux de la région.
Lors d’une intervention à la tribune de la 4e Conférence de révision de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques tenue le jeudi 22 novembre 2018 à La Haye, Gholamhossein Dehqani, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé du département juridique et international, a critiqué le comportement hypocrite de certains membres de l’OIAC.
« De tels comportements ont permis aux groupes terroristes d’accéder à des armes chimiques et les ont rendus capables d’utiliser ces armes contre des civils sans défense. L’Iran est un pays qui a toujours adopté une position claire vis-à-vis des armes de destruction massive et qui reste fidèle à ses obligations », a-t-il affirmé.
La région d’Alep, située dans le nord de la Syrie près de la frontière turque, et plus particulièrement la ville éponyme sont sous tension constante à cause des tirs de missiles et d’obus de mortier des terroristes.