« Les terroristes ont remis une importante quantité d’agents chimiques aux experts français pour que ces derniers les placent dans les ogives de leurs missiles », a-t-on appris de sources proches de commandants des groupes terroristes opérant à Idlib.
Les terroristes du groupe Hayat Tahrir al-Cham, principalement composé par des éléments du Front al-Nosra, ont transféré, mercredi 21 novembre, une nouvelle cargaison d’agents chimiques à un lieu non identifié de la province d’Idlib, en provenance de la ville d’al-Dana, dans le nord de cette province. Les sources confirment que cette cargaison chimique comprenait cinq bonbonnes de gaz chlore.
Le même jour, les Casques blancs ont découvert cinq emballages contenant des agents chimiques dans un dépôt appartenant à Hayat Tahrir al-Cham, à Kafr Nabl, à l’ouest de Maarat al-Nouman, avant de les transférer vers un autre dépôt à l’intérieur de la ville d’Idlib. Ce dépôt sous-terrain se situe près de la prison centrale d’Idlib, occupée par les éléments du Hayat Tahrir al-Cham.
Des sources proches des commandants des groupes terroristes opérant à Idlib confirment que lesdites substances chimiques ont été remises aux experts français qui viennent d’arriver à Idlib pour modifier les roquettes dont la portée reste indéterminée. Ces roquettes, accompagnées des rampes, ont été récemment transférées à l’intérieur du territoire syrien. Selon les mêmes sources, les experts français ont pour mission de placer des substances chimiques et toxiques à l’intérieur des ogives de ces missiles pour que les terroristes puissent faire avancer leur scénario chimique contre l’armée syrienne.
Bien que l’accord de cessez-le-feu, signé à Sotchi entre les présidents russe et turc, prévoie le retrait des terroristes de Hayat Tahrir al-Cham de la zone démilitarisée à Idlib, ce groupe refuse non seulement de partir, mais en plus il fournit des substances chimiques aux terroristes de Daech et d’autres groupes terroristes opérant sur divers fronts de la province d’Idlib. En réalité, Hayat Tahrir al-Cham se sert du cessez-le-feu pour se préparer à mener des attaques chimiques.
Les Casques blancs, eux aussi, collaborent avec Hayat Tahrir al-Cham pour déplacer des cargaisons de chlore et de sarin à travers la zone démilitarisée à Idlib pour les remettre aux autres groupes terroristes opérant dans le nord et le nord-ouest de Hama, dans le nord-est d’Idlib et le nord-est de Lattaquié.
Les Casques blancs sont une organisation terroriste qui contribue largement au renforcement des terroristes depuis 2013. Cette organisation, qui prétend aider les civils syriens, est financée par le Royaume-Uni et les États-Unis.
Les Casques blancs et les éléments du Hayat Tahrir al-Cham disposent de moyens logistiques nécessaires à une attaque chimique dans l’objectif d’en lancer une à tout moment à Alep, à Hama ou à Idlib pour ainsi imputer la responsabilité de l’attaque à l’armée syrienne. De tels scénarios chimiques visent à rendre le terrain propice à une agression militaire de l’Occident contre le territoire syrien.