TV

Réflexions sur la visite de la délégation française à Beyrouth

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre libanais Saad Hariri rencontre l'envoyé français Pierre Duquesne, le 21 février 2018. ©The Daily Star

Des « menaces israéliennes », voici ce qu'a rapporté la délégation française aux responsables libanais.

D’après le journal libanais Al-Akhbar, la délégation française a retransmis aux autorités libanaises un message « en ce sens qu’Israël entendait recourir aux opérations militaires directes pour mettre fin au transfert de missiles au Liban par le biais de la Syrie ».

Il existe, cette fois-ci, quelque chose de nouveau dans les menaces israéliennes. D’après la délégation française, « Israël a la conviction que non seulement le Liban, mais toute la planète doit se mobiliser afin de déposséder le Hezbollah de ses missiles, missiles à haute précision dotés d’ailleurs de grandes ogives explosives ». Israël appelle aussi aux mesures censées empêcher la construction de fabriques de missiles ou d’amélioration de missiles, ajoute le journal libanais.

Une délégation française à Beyrouth. ©NNA

La délégation française a également prétendu que Tel-Aviv disposait d'informations complètes sur les lieux de stockage des missiles y compris sur un emplacement précis près de l’aéroport international de Beyrouth. « Tel-Aviv a déjà publié de telles informations », a ajouté la délégation française se disant inquiète de voir le régime israélien décréter une attaque contre le Liban.

Le journal Al-Akhbar précise pourtant que les menaces brandies samedi par le secrétaire général du Hezbollah, sur les capacités balistiques de ce mouvement pour défendre le Liban face à la moindre agression, représentaient une riposte fonctionnelle aux messages et menaces secrets dont était porteuse la délégation française à Beyrouth.

Le 27 septembre, devant l’Assemblée générale des Nations unies, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prétendu que la Résistance libanaise disposait de fabriques de missiles cachées près de l’aéroport international de Beyrouth, ce qu’ont démenti énergiquement les autorités libanaises.

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a dénoncé les mensonges de Netanyahu. Les représentants de 70 pays du monde ont d'ailleurs été conduits aux emplacements mentionnés par le Premier ministre israélien afin de démontrer que ses allégations à l’Assemblée générale étaient montées de toutes pièces.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV