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Israël veut la création d’une coalition contre l'Iran et le Hezbollah en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Jamais, depuis sa création en 1982, le Hezbollah n’a été aussi puissant. ©AFP

Yoav Galant, ministre israélien de la Construction et du Logement, a plaidé pour la création d’une coalition internationale qui serait composée des États-Unis, des pays européens et de la Russie, pour faire sortir l’Iran et le Hezbollah de la Syrie.

« Nous devons veiller à ne pas commettre la même erreur que nous avons commise au Liban et à ne pas permettre une présence militaire iranienne en Syrie », a-t-il déclaré, ajoutant qu’Israël ne pouvait laisser l’armée syrienne accéder à des armes de pointe qui se frayent un chemin de l’Iran au Liban via la Syrie.

« Nous pouvons faire sortir l’Iran de Syrie, mais nous devons continuer à former une coalition avec ceux qui peuvent nous aider », a-t-il indiqué.

Selon lui, l’Iran contrôle déjà, grâce à la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique et en coordination avec le Hezbollah libanais, les « milices chiites » en Irak et les « milices houthis » au Yémen.

« L’Arabie saoudite et les États du golfe [Persique,NDLR] n’ont aucune raison de se battre contre Israël. Nous avons des intérêts communs, un ennemi commun appelé l’Iran. Et par conséquent, il n’y a aucune raison pour que nous ne participions pas au processus de paix dans la région », a-t-il déclaré.

Selon une autre dépêche, l’ambassadeur russe en Palestine occupée, Anatoly Viktorov, a souligné que les forces iraniennes étaient présentes en Syrie à la demande de Damas et que l’insistance des autorités de Tel-Aviv sur leur retrait était déplacée.

Anatoly Viktorov ©The Jerusalem Post

« Téhéran n’a pas de plan d’attaque contre Israël. De même, aucun Israélien n’a été tué par les forces iraniennes, alors que l’inverse s’est produit des dizaines de fois. Les forces iraniennes sont venues en Syrie à la demande de Damas et Moscou ne peut pas leur demander de partir », a-t-il fait remarquer lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv.

Il a par ailleurs évoqué la question palestinienne : « Nous rejetons la condamnation du Hamas comme groupe terroriste. Nous voudrions qu’Israël le traite comme un parti politique légitime. Israël doit entrer immédiatement en négociation avec le Hamas. »

Il a catégoriquement rejeté les propos au sujet de la menace iranienne contre Israël. « La livraison des systèmes antimissiles S-300 à l’armée syrienne n’est pas un acte de vengeance contre Israël. En fait, nous pensons à protéger les soldats russes déployés en Syrie », a expliqué l’ambassadeur de Russie.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV