Au sommaire :
- Guerre de l'OTAN contre la Norvège
En Norvège, la circulation ferroviaire entre la capitale Oslo et la troisième plus grande ville du pays, Trondheim, a été interrompue par des cargaisons militaires de l'OTAN, forçant les voyageurs à rechercher un moyen de transport alternatif. Plus tôt, des manifestants se sont rassemblés dans plusieurs villes norvégiennes pour exprimer le mécontentement de la tenue imminente des manœuvres Trident Juncture 2018, ainsi que leurs préoccupations quant à la course aux armements nucléaires et à la militarisation accrue du pays.
- Désinvolture de Laurent Fabius
« La France voulait que son contingent au Mali obtienne l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU pour lutter contre cette menace terroriste. Laurent [Fabius] m’a appelé et m’a demandé de ne pas nous y opposer […] Mais il faut garder à l’esprit, lui ai-je dit, que vous allez réprimer les activités des gens que vous avez armés en Libye. Il a ri et m’a dit : "C’est la vie." Évidemment, c’est le principe du deux poids, deux mesures », a commenté Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe, après avoir entendu les propos de son homologue français Laurent Fabius au téléphone au sujet de l’« Opération Serval » de la France au Mali.
- L'Allemagne veut une taxation mondiale
Le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz plaide pour une imposition minimale des bénéfices de multinationales, en visant les géants américains du numérique, au moment où Paris veut accélérer le pas pour les taxer en Europe. Le ministre du gouvernement Merkel vise en particulier les juteux bénéfices réalisés par les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) et autres plateformes numériques comme YouTube ou Airbnb qui échappent grandement aux fiscs de pays où ils exercent principalement leur activité. L'Allemagne a déjà affiché sa réticence face au projet français visant à taxer les GAFA à hauteur de 3% des revenus tirés de certaines activités, en particulier la publicité et la revente de données personnelles.
- Reprise Iran/Canada: le vrai obstacle?
" Il y a six ans, le précédent gouvernement conservateur avait abruptement coupé ses liens diplomatiques avec l’Iran, fermant son ambassade à Téhéran et chassant les diplomates iraniens du Canada. La vraie raison pour laquelle le gouvernement de Justin Trudeau n’a pas été en mesure de rétablir les relations l’Iran réside au maintien d’une loi canadienne «stupide» qui permet la saisie des actifs iraniens", explique l’ancien ambassadeur du Canada en Arabie saoudite, Dennis Horak, expulsé de l’Arabie saoudite en août après que les dirigeants du royaume eurent été ulcérés par un message publié sur Twitter par la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland,"l’actuel gouvernement libéral avait promis durant la campagne électorale de 2015 de rétablir les relations avec l’Iran, mais n’a pas été capable de respecter cet engagement parce que l’Iran semble peu enclin à renouer avec le Canada."
- Rencontre entre Hossein Jaberi Ansari et le président de la CICR
Peter Maurer, président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a rencontré dimanche 21 octobre le haut-conseiller du chef de la diplomatie iranienne, Hossein Jaberi Ansari, au siège du ministère iranien des Affaires étrangères. Lors de cette rencontre les deux responsables ont évoqué les derniers développements en Syrie, les pourparlers d'Astana, le fonctionnement du Comité pour l'échange des prisonniers, la situation humanitaire à Idlib, les questions liées au retour des déplacés syriens, les développements en cours au Yémen et les derniers efforts déployés dans ce pays pour résoudre la crise et faciliter l'acheminement des aides humanitaires.
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