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Airbus et Deutsche Bank rejoignent les boycotteurs de la conférence de Riyad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Airbus et Deutsche Bank boycottent la conférence de Riyad. ©forbes.com

Le directeur du département des industries de la défense d’Airbus, Dirk Hoke, et Christian Sewing, le PDG de Deutsche Bank, ne participeront pas au sommet économique qui doit avoir lieu la semaine prochaine à Riyad.

L’Allemand Ulrich Spiesshofer, directeur du groupe industriel suisse ABB, fait lui aussi partie des autorités qui ont renoncé à participer à la conférence internationale d’investissements organisée à Riyad.

Auparavant, les chefs d’État de certains pays, dont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, avaient déclaré qu’ils ne participeraient à cette conférence.

Plusieurs personnalités du monde des affaires, ainsi que des responsables politiques internationaux de premier plan ont précédemment annoncé leur retrait de ce sommet prévu le 23 octobre 2018 à Riyad, dans le contexte de la disparition du journaliste Jamal Khashoggi.

Dans ses articles publiés par le Washington Post, Jamal Khashoggi critiquait l’offensive saoudienne au Yémen, la crise diplomatique entre Riyad et le Canada et l’arrestation de militantes des droits des femmes.  

Le consulat saoudien à Istanbul n’a jusqu’à présent fourni aucune explication sur la disparation de Khashoggi, prétendant que les caméras de surveillance étaient éteintes le jour de l’incident.

Des médias turcs avaient auparavant rapporté que Khashoggi avait été tué par une équipe d’agents de sécurité saoudiens avant d’être démembré.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV