TV

Une délégation du CDS se rend à Damas pour renouer le dialogue

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants pro-gouvernementaux syriens arrivant dans la région d’Afrin, dans le nord de la Syrie, pour contrer l’offensive de la Turquie sur la région. ©AFP

Une source bien informée au sein du « Conseil démocratique syrien (CDS) » a fait état d’un nouveau round de négociations entre les Kurdes syriens et le gouvernement de Damas.

Une délégation de Kurdes syriens s’est rendue ce mardi 9 octobre à Damas pour s’entretenir avec les responsables politiques et sécuritaires du gouvernement syrien sur le sort des régions de l’est de l’Euphrate dans la province de Deir ez-Zor, a rapporté la chaîne libanaise Al-Mayadeen.

La semaine dernière, la présidente du CDS, Amina Omar, a déclaré que le Conseil était prêt au dialogue et considérait que le règlement politique était la meilleure solution à la crise syrienne.

Soulignant que le conseil envisage de reprendre les pourparlers avec le gouvernement syrien, elle a déclaré que « le chemin de ces pourparlers est long, mais ce qui en résultera sera dans l’intérêt du peuple syrien et de la fin de la crise ».

Damas a été il y a deux mois l’hôte de deux séries de négociations entre le Conseil démocratique syrien et le gouvernement central. Les membres de ce conseil ont affirmé que lors de leur visite dans la capitale syrienne, ils avaient évoqué l’idée de la création d’un État kurde dans le nord de la Syrie.

Le Conseil démocratique syrien (CDS) est le bras politique des Forces démocratiques syriennes (FDS), un allié des États-Unis qui contrôle le nord et le nord-ouest de ce pays.

Bachar al-Assad, président syrien, avait auparavant déclaré à la chaîne russe RT que toute interaction avec les forces kurdes se ferait sur la base des négociations, faute de quoi Damas n’aurait d’autre choix que d’opter pour une intervention militaire.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV