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Le gazoduc russo-pakistanais passera par l’Iran

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Le gazoduc russo-pakistanais passera par l’Iran. ©Fars News

En dépit du fait que Washington déploie tous ses efforts pour isoler l'Iran, la Russie et Islamabad signent un protocole d’accord sur la construction d’un gazoduc reliant l’Iran au Pakistan et à l’Inde.

Les sanctions US visant Téhéran semblent bel et bien avoir des effets inverses par rapport à ceux qui étaient escomptés. La Russie et le Pakistan ont signé un mémorandum d’accord sur la mise en œuvre d’un projet de construction d’un gazoduc sous-marin reliant l’Iran au Pakistan et à l’Inde, a annoncé le ministère russe de l’Énergie dans un communiqué publié le jeudi 27 septembre.

« Le mémorandum prévoit l’identification des organisations autorisées via lesquelles le projet sera réalisé, notamment lors de la réalisation d’une étude de faisabilité sur l’identification des ressources ou la détermination du tracé du gazoduc », a indiqué le communiqué.

Le vice-ministre russe de l’Énergie, Anatoli Ianovski, et son homologue pakistanais, Sher Afgan Khan, ont signé le document à Moscou.

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Il appartient maintenant à la Russie d’informer l’Iran et l’Inde pour ensuite signer un document similaire avec l’Inde, a noté le ministre russe de l’Énergie dans son communiqué.

Le projet avait été gelé en 2013 en raison de l’imposition de sanctions à l’Iran. Pour autant, il a été relancé en novembre 2017, lorsque la Russie et l’Iran ont signé un mémorandum prévoyant que Moscou aiderait à fournir du gaz iranien à l’Inde.

Le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien, Alaeddin Boroujerdi, s’est félicité pour sa part de la mise en œuvre de l’accord signé qui, en accordant la priorité à la voie maritime de l’Iran, peut selon lui ouvrir la voie à une coopération prometteuse dans d’autres domaines.

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Selon Anatoli Ianovski, la Russie et le Pakistan envisageaient auparavant de construire un autre gazoduc de 1 100 km qui, sans passer par l’Iran, aurait acheminé 12,3 milliards de mètres cubes de gaz par an vers le Pakistan.

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En mars 2018, un groupe de travail russo-iranien s’était réuni pour la première fois afin de discuter de la mise en œuvre du projet.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV