Le quotidien américain The Washington Post a fait part ce vendredi de la nouvelle stratégie du président américain en Syrie dont le principal objectif est d'affronter la présence de l'Iran dans le pays.
Le président américain Donald Trump qui avait annoncé, il y a cinq mois, vouloir retirer les troupes US de la Syrie, a vraisemblablement fait volte-face et approuvé une nouvelle stratégie militaire en Syrie.
La nouvelle stratégie de Trump proposée par James Jeffrey, récemment nommé par le secrétaire d'État Mike Pompeo au poste de représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, a pour objectif de maintenir "indéfiniment" la présence des troupes américaines en Syrie, a rapporté vendredi le Washington Post.
"Bien que la campagne militaire contre Daech ait été presque achevée, l’administration a redéfini ses objectifs qui incluent le retrait des forces iraniennes et de la Résistance", écrit le journal.
De hauts responsables américains prétendent que ce changement de politique est une réponse aux inquiétudes de certains au sein de l'administration Trump, lesquels restent sceptiques à la capacité de la Russie à diriger les conseillers militaires iraniens vers la porte de sortie.
"L’adoption d’une nouvelle politique signifie que nous ne quitterons plus la Syrie d’ici la fin de l’année. Nous y maintiendrons notre présence pour nous assurer du retrait de l’Iran", a proféré James Jeffrey, ancien ambassadeur des États-Unis à Ankara.
"Les États-Unis et leurs partenaires veulent éliminer complètement les résidus de Daech en Syrie", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué. Et de poursuivre: "Nous allons continuer à consulter nos alliés et nos amis concernant nos prochains plans."
À l'heure actuelle, les États-Unis comptent environ 2.200 soldats en Syrie.
Les présidents d'Iran, de Russie et de Turquie se retrouvent ce vendredi à Téhéran pour un sommet tripartite axé sur la lutte antiterroriste à Idlib, dernier grand bastion des terroristes en Syrie.