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Le parti des travailleurs de l’Algérie soutient l’Iran face aux États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée algérienne.(Photo d'archives)

Cela fait des années que l'Iran et l'Algérie entretiennent de bonnes relations dans de nombreux domaines, relations qui renvoient avant à une vision du monde, foncièrement anti-impérialiste. La très populaire secrétaire générale du parti des travailleurs de l’Algérie (PT) a fait écho à cette communauté de vue en déclarant que son pays soutenait l’Iran face aux États-Unis en Asie de l’Ouest. Le soutien d'Alger à l'axe de la Résistance est exprimé par le chef d'un influent parti politique alors que les États-Unis ont commencé de vastes agissements pour mettre sous pression le Hezbollah libanais. Incitée par les États-Unis, l'Arabie de Ben Salmane menace même désormais de déplacer la guerre du Yémen au Liban.

La secrétaire générale du parti des travailleurs de l'Algérie, Louisa Hanoune @L'Écho d'Algérie

La secrétaire générale des travailleurs de l’Algérie, Louisa Hanoune, a souligné le fait qu’Alger exprimait son soutien à Téhéran face à Washington.

« L’Algérie réitère sa position et son soutien à l’Iran et au Hezbollah et s’oppose à toute tentative d’inclure le nom du Hezbollah dans la liste des groupes terroristes », a déclaré Mme Hanoune.

Pour ce qui est de la position de l’Algérie envers les dossiers palestinien, syrien et irakien, Louisa Hanoune a affirmé le soutien tous azimuts de son pays aux nations palestinienne, syrienne et irakienne.

Elle a aussi affirmé que l’Algérie a condamné les exactions commises sans arrêt par les agresseurs saoudiens et leurs acolytes au Yémen, avant de souligner que le peuple algérien ainsi que le gouvernement s’étaient opposés dès le début à la guerre dévastatrice lancée au Yémen, depuis 2015, par la coalition saoudienne sous l’égide des États-Unis.

Lire aussi : "L'Algérie doit s'éloigner de la politique de l'Arabie saoudite" (Louisa Hanoune)

En mai dernier, la députée algérienne avait par ailleurs appelé le gouvernement algérien à s’éloigner des politiques de l’Arabie saoudite et du reste des « régimes arabes traîtres ».

La politique pro-résistance de l'Algérie est en contraste avec la ligne adoptée par l'État marocain qui a décidé il y a quatre mois de rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran, en accusant le Hezbollah d'avoir armé et entraîné des "séparatistes du Front Polissario". Cette accusation a été rejetée par le Hezbollah qui affirme n'avoir aucun rapport avec le dossier du Sahara occidental, au moment où il contribue largement à la guerre contre le terrorisme en Syrie. 

" En Iran, de nombreux analystes sont d'avis que l'Algérie est à même d'apporter sa médiation dans de nombreux dossiers touchant le monde arabe et musulman. À titre d'exemple en Syrie: depuis le début de la crise syrienne en 2011, l’Algérie reste sur une position cohérente, insistant sur le fait que la souveraineté de la Syrie doit être respectée. Elle s’est farouchement opposée à l’initiative de la Ligue arabe d’exclure la Syrie, l’un de ses membres fondateurs, de l’organisation panarabe. En tant que nation musulmane essentiellement sunnite, l'Algérie ne peut pas être accusée de soutenir Damas par solidarité alaouite ou chiite. C'est sa ligne anti-imlpérialiste qui lui permet cette indépendance d'action. Alger a déclaré que toute ingérence étrangère en Syrie ne pourrait qu’exacerber les tensions et risquerait d’entraîner une grande partie de la région dans une série de conflits sectaires s’étalant sur des décennies. Alger a pris le parti de Damas, tout comme il avait pris le parti de la Libye au début du «printemps arabe», a estimé Hadi Mohammadi, l'analyste des questions internationales. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV