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Les frappes russes brisent la volonté de Daech près de la frontière de la Palestine occupée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces d’artillerie de l’armée syrienne. (Photo d’archives)

Daech a subi de lourdes défaites dans le sud-ouest de la Syrie le week-end dernier, alors que les forces aériennes russes ont pilonné les positions du groupe terroriste.

Le lundi 30 juillet, les avions de combat russes ont bombardé à plusieurs reprises les terroristes affiliés à Daech de l’Armée de Khalid ibn al-Walid, infligeant de lourds dégâts aux défenses du groupe terroriste.

Si ces frappes aériennes russes se révèlent tellement efficaces, c’est parce que l’Armée syrienne a réussi à briser les lignes de front de Daech et à libérer les villes d’Abdeen et de Jamleh dans la région du bassin de Yarmouk.

Par ailleurs, les unités d’infanterie des forces du Tigre, troupes d’élite de l’armée syrienne, ont réussi à percer les défenses de Daech après que les forces aériennes russes eurent pilonné les positions du groupe terroriste.

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Depuis la libération d’Abdeen et de Jamleh, l’armée syrienne a pris le contrôle des positions de Daech à Shajarah près de la frontière jordanienne.

Le groupe terroriste Daech, qui occupait, il y a peu, une partie considérable des terres syriennes et qui avait proclamé un califat en Syrie, rend son dernier souffle dans le bassin de Yarmouk. Il n’est encore présent que dans 2 % de la province de Deraa.

Pourtant, ce n’est pas le seul champ de bataille dont les forces syriennes sont sorties victorieuses. Par ses avancées fulgurantes et ses victoires successives, l’armée a aussi obligé les Casques blancs à rebrousser chemin. Ces supposés « secouristes », affiliés au Front al-Nosra, ont été transférés par des dizaines de bus vers la Jordanie, via les territoires occupés, en traversant la partie du plateau du Golan annexée par Israël. Les Casques blancs faisaient partie de la guerre soft contre Assad. Ils produisaient des documentaires fictifs afin de l’accuser de supposées frappes chimiques en Syrie.

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Avec ces dernières évolutions importantes, le seul front que le gouvernement et l’armée syrienne doivent encore libérer est celui d’Idlib, le plus important bastion des terroristes. Les groupes terroristes présents sur place sont composés à la fois d’éléments qui opéraient déjà dans cette région et d’autres qui y ont été transférés, après des accords conclus avec Damas.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV