Israël n’y a pas échappé non plus : les droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium a frappé aussi de plein fouet le régime de Tel-Aviv, pourtant l’un des plus proches alliés des Américains dans la région.
De quoi cette mesure est-elle le signe ?
En dépit des étroites relations politico-économiques entre Tel-Aviv et Washington et bien que le Premier ministre israélien entretienne des liens privilégiés avec le président US, Israël vient de se voir imposer, à sa grande surprise, de lourds tarifs douaniers décidés par Washington.
Dan Catarivas, ex-responsable du ministère israélien des Finances, a réagi à cette décision en faisant part de l’extrême mécontentement de Tel-Aviv d’avoir subi le même traitement que les autres alliés de Washington.
« Nous sommes déçus, en temps que vrais amis des États-Unis. Nous sommes taxés au même titre que l’Australie et ce, malgré de nombreux accords de libre-échange israélo-américains. Chaque année, Israël exporte pour 25 millions de dollars d’acier et d’aluminium aux États-Unis et les tarifs douaniers décidés par Washington infligeront un coup fatal à l’industrie de l’acier israélienne », a-t-il déploré.
Certains analystes politiques voient à travers cette mesure une tentative des États-Unis pour ralentir l’industrie de l’armement israélienne et à en réduire la place sur le marché.
En 2016, Israël a exporté pour 28,8 milliards de dollars de produits aux États-Unis.