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Trump devrait conclure un accord avec Poutine sur la Syrie (Foreign Policy)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Vladimir Poutine (G) et Donald Trump se rencontrent en 2017, en marge du Sommet du G20, à Hambourg. ©AFP

Netanyahu s'apprête à rencontrer le président russe dans les heures à venir avec une demande expresse dans la poche : le retrait de l'Iran du territoire syrien. Idem pour Trump qui devrait, selon certaines infos, promettre monts et merveilles au président russe, y compris une levée de l'embargo, pour exhorter ceci à pousser l'Iran vers la porte syrienne. The Foreign Policy revient sur les chances de succès de cette campagne anti-iranienne menée conjointement par les Américains et les Israéliens. Vont-ils réussir? Les États-Unis n'arriveront pas à tout ce qu’ils veulent en Syrie et leur tentative visant à faire sortir l’Iran de Syrie n’est qu’un « fantasme », écrit le journal américain The Foreign Policy.

Selon le journal, "il serait plus sage pour les États-Unis de protéger les intérêts restants de Washington avant qu'il ne soit trop tard".

Le président américain Donald Trump envisagerait de conclure un accord sur la Syrie avec son homologue russe Vladimir Poutine lors de leur sommet du 16 juillet à Helsinki. En principe, ce serait un développement positif. Les opérations de l’armée syrienne qui sont en cours dans l'une des rares zones contrôlées par les opposants montrent l'urgence pour les États-Unis de trouver une solution diplomatique en vue de préserver leurs intérêts dans le conflit, à savoir "maintenir les acquis contre Daech et restreindre l'influence iranienne en Syrie". 

"Maintenant que Daech a été largement vaincu en Syrie, l’administration Trump a décidé d'en expulser l’Iran", indique l’article.

"Il n'est pas évident ce que veut signifier "l'expulsion de l'Iran" du sol syrien. En effet sans une présence militaire permanente des États-Unis en Syrie (ce que Trump ne veut apparemment pas faire), un tel objectif parait plus qu'improbable et cette présence permanente n'est pas facile à obtenir ", note le journal.

Grâce aux récentes victoires du gouvernement Assad, les États-Unis on perdu de nombreux leviers de pression. Pourtant, Américains et Russes ont toujours la possibilité de parvenir à un règlement qui préservera certains intérêts de Washington.

Le Kremlin poursuit deux objectifs particuliers en Syrie: il ne veut pas d'un changement de régime à Damas ni d'une présence militaire permanente des États-Unis.

Mais une chose est sûre : les États-Unis ne seront pas en mesure de "faire sortir complètement l’Iran de la Syrie". Quant à Israël, il faut noter qu’il ne dispose pas de supériorité absolue au niveau aérien pour surveiller toutes les unités liées à l’Iran en Syrie. Le retrait total de l’Iran relève donc du fantasme", a rappelé The Foreign Policy.

Le conseiller à la sécurité nationale américaine John Bolton avait dit, il y a dix jours, que les présidents américain et russe s’entretiendraient, lors de leur sommet à Helsinki, de la présence de Téhéran en Syrie. Mais cinq jours plus tard, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a rejeté les informations de certains médias sur ce sujet, disant que cette question ne serait pas abordée lors du sommet Trump/Poutine.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV