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Confrontation entre les puissances orientales et occidentales sur le commerce avec l’Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un porte-conteneurs de la compagnie maritime française CMA CGM quitte le port de Saint-Nazaire, dans l'ouest de la France, le 20 juillet 2016. ©AFP

Toute sanction prise par le président américain à l'encontre de la Chine qui souhaite continuer son commerce avec l’Iran pourrait entraîner le monde entier vers le chaos car les alliés européens des États-Unis n’apportent pas leur soutien à de telles mesures.

 « Nous sommes impatients de voir ce qui se passera après que Washington aura sanctionné la banque centrale chinoise pour sa coopération avec l’Iran », a déclaré à Sputnik Philip Giraldi, ancien agent de la CIA.

Lors de la réunion de la commission conjointe de l’accord sur le nucléaire iranien, hier vendredi 6 juillet, les pays signataires du Plan global d’action conjoint (PGAC) ont mis l’accent sur la mise en œuvre complète et effective de l’accord nucléaire.

Les signataires du PGAC ont réaffirmé leurs engagements dans différents domaines, y compris la vente de pétrole iranien, la facilitation des transactions bancaires, le transport, le commerce et l’investissement, domaines qui ont été tous mentionnés dans le communiqué de Federica Mogherini, haute représentante de l’Europe pour la politique étrangère.

Et pourtant, M. Giraldi a évoqué qu’il est possible que sous la pression des États-Unis, Theresa May, Première ministre britannique, Angela Merkel, chancelière allemande, et Emmanuel Macron, président français rompent leurs relations commerciales avec l’Iran.

« Soucieux de préserver les intérêts de leur pays, il est possible que les dirigeants européens ne puissent pas faire preuve de fermeté face à Trump », a ajouté M. Giraldi.

« Les nouvelles sanctions américaines n’ont affecté en rien l’achat par la Chine du pétrole iranien et son importation se poursuit suivant la demande chinoise. D’autre part, si le gouvernement chinois met à exécution sa menace de taxer de 25% les hydrocarbures importés des États-Unis en représailles aux tarifs douaniers qu’a imposés Trump aux produits importés de Chine, les raffineries chinoises ne pourront plus importer le brut américain », a déclaré une haute autorité de China Petrochemical Corporation (Sinopec Group) lors d’une interview accordée à Pelats, il y a deux semaines. Elles pourraient remplacer le pétrole américain par le brut iranien. 

Les raffineries chinoises utilisent des bateaux qui ne sont pas sujets aux sanctions américaines. Or, l'importation en Chine du pétrole iranien n'est nullement affectée par lesdites sanctions.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV