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Hezbollah: « la Syrie est à deux pas d’une victoire décisive »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des chars israéliens Merkava près de la frontière syrienne dans le Golan occupé.© Sputniknews

« Les succès de l’axe de la Résistance et de ses alliés dans le sud de la Syrie constituent une grande victoire pour la Résistance et un grand échec pour Israël », a déclaré le chef adjoint du Conseil exécutif du Hezbollah. Malgré ses menaces d'intervention militaire, Israël en est désormais à appeler au retour de l'armée syrienne, non pas à Deraa, mais bel et bien au Golan. 

Le cheikh Ali Daamoush a déclaré, le vendredi 6 juillet, que les complots, fomentés par les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite visant le sud de la Syrie, avaient échoué face à la persévérance de l’axe de la Résistance et aux succès remarquables qu’il a réalisés dans cette région. Ce sont ces victoires qui font d’Israël, des États-Unis et de leurs alliés un grand perdant.

Le chef adjoint du Conseil exécutif du Hezbollah, le cheikh Ali Daamoush. (Photo d'archives) 

« Notre ennemi israélien est le grand perdant de la bataille du sud et il a déjà reconnu son incapacité à soutenir les terroristes en Syrie. Israël, les terroristes armés qu’il soutient et leurs alliés régionaux et internationaux ont beau tenté faire voler en éclat la trêve en vigueur depuis 1974 au Golan et inverser les réalités, puis changer les rapports de force, ils ont échoué. Israël a cherché à déployer les groupes armés sur ses frontières pour créer une zone tampon au sud. Or ses plans n'ont pas abouti », a précisé le cheikh Ali Daamoush.

Le cheikh a ensuite rappelé les récentes déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ce dernier a appelé à un retour à le trêve de 1974 entre la Syrie et Israël concernant le Golan: " C'est un aveu d’impuissance implicite d’Israël face à la volonté de la Syrie pour faire asseoir, de nouveau, sa souveraineté dans le sud de la Syrie".

Un accord de cessez-le-feu a été signé, le 31 mai 1974 à Genève, entre la Syrie et Israël, sous la supervision de l’ONU, de l’ex Union soviétique et des États-Unis.

Victoire décisive de Damas

Ehud Yaari, journaliste et analyste israélien donnait il y a quelques jours à l’antenne de la chaîne 2 de la télévision israélienne, la raison au secrétaire général du Hezbollah libanais Sayyed Hassan Nasrallah qui "revendique une franche victoire en Syrie". 

« Le secrétaire général du Hezbollah a dit que lui et Bachar Assad étaient à deux pas d’une grande victoire face aux rebelles. Je dois ajouter que cela est aussi une victoire face à Israël. Nous avons échoué dans la guerre en Syrie et les forces d’Assad atteindront bientôt nos frontières », a expliqué Ehud Yaari.

Dans un récent discours, Sayyed Hassan Nasrallah a fait part d’une victoire imminente de la Résistance dans le sud de la Syrie, ajoutant que tous les signes faisaient état de l’échec des groupes armés. Cette victoire intervient malgré une vaste campagne d'intoxication médiatique, de menaces et d'intimidation contre l'axe de la Résistance, menée par Israël et soutenue par les Etats-Unis et leurs alliés. 

« À Deraa, aussi bien qu’à Quneitra, les groupes terroristes s’effondrent et sont de plus en plus enclins à un processus de réconciliation. Et Israël qui les a utilisés à titre d'agents, les abandonne. Sans même avoir à faire face au Hezbollah, il y a désormais une bombe à retardement sur les frontières israéliennes », a-t-il ajouté.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV