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Le gazoduc sous-marin Iran-Oman est sur la bonne voie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le gisement iranien Pars-Sud. ©Sputnik

Le ministre omanais du Pétrole a déclaré qu’en dépit des sanctions anti-iraniennes des États-Unis, son pays a l’intention de poursuivre le projet de gazoduc reliant le sultanat à l’Iran.

Le projet de gazoduc sous-marin, concernant lequel un accord a été trouvé en 2013, transfère un milliard de pieds cubes de gaz par jour à Oman, gaz qui sera probablement transformé et converti en GNL. 

« Nous allons toujours de l’avant », a déclaré Mohammed al-Rumhy, avant la réunion officielle de l’OPEP vendredi.

« Formellement, nous attendons toujours le détail des sanctions. Concrètement, nous envoyons les documents d’appels d’offres aux entreprises intéressées dans le monde entier », a-t-il ajouté.

Le géant pétrolier français Total a annoncé en mai dernier qu’il mettrait un terme à sa coopération avec l’Iran, à la veille du 4 novembre, date où les sanctions américaines contre l’Iran seront entrées en vigueur. Total avait signé un accord de 2 milliards de dollars pour développer l’immense gisement gazier de Pars-Sud.

Oman a besoin de gaz pour répondre à sa demande croissante et accroître son approvisionnement à partir du Qatar à travers le pipeline Dolphin qui traverse les Émirats arabes unis.

Selon l’Agence d’information sur l’énergie aux États-Unis, la consommation dans le sultanat a plus que doublé au cours de la décennie 2006-2016.

Le pays exporte également des volumes importants de gaz à travers ses usines de GNL, mais a dû consacrer la majeure partie de la production de ces usines pour la demande intérieure.

Oman ne fait pas partie de l’OPEP, mais coopère avec le cartel.

Le ministre omanais du Pétrole a également déclaré que son pays dispose d’une capacité de production d’un million de barils de pétrole par jour et peut, si nécessaire, augmenter sa production en quelques semaines, selon l’ISNA.

Bien qu’Oman ait l’intention de poursuivre le projet de gazoduc iranien, al-Rumhy a déclaré que son pays avait besoin de plus d’informations et de plus amples détails concernant les sanctions américaines contre l’Iran.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV