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Au moins 5 morts et 19 blessés suite à l’attaque du Front al-Nosra contre l’armée syrienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces de l’Armée syrienne libre. ©Reuters

Les positions de l’armée syrienne situées dans la zone de désescalade sud, ont été la cible de l’attaque des terroristes du Front al-Nosra, qui a fait au moins 5 morts et 19 blessés, parmi lesquels se trouvent également des civils.

Dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 juin, plus de 1 000 terroristes du Front al-Nosra ont attaqué les positions de la 9e division blindée de l’armée syrienne dans les localités de Dama et de Deir-Dama, au nord-est de la zone de désescalade du Sud syrien, a fait savoir le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, cité par Sputnik.

« On compte dans les rangs des troupes gouvernementales cinq morts et 19 blessés. En outre, les frappes des terroristes ont touché des civils habitant ces localités », a indiqué le centre dans un communiqué publié samedi.

Ayant été rejointe par les forces de l’Armée syrienne libre (ASL) qui avaient demander son aide pour repousser l’assaut du Front al-Nosra, l’armée syrienne a réussi à entraver la progression des terroristes et poursuit à présent les combats à Dama et Deir-Dama.

Des mesures pour assurer la protection des civils ont été prises.

Alors que les tensions s’accentuent dans le sud de la Syrie après le lancement des opérations antiterroristes de l’armée syrienne, l’ambassadrice américaine à l’ONU vient de demander à Moscou de jouer son rôle de médiateur pour la mise en œuvre d’un cessez-le-feu dans les zones de désescalade et de convaincre Damas de mettre fin aux démarches qui, selon lui, déstabilisent non seulement le sud-ouest de la Syrie mais aussi tout le pays.

Dans le but de créer une région autonome dans le Sud syrien grâce au soutien de Washington, le Front al-Nosra songeait à lancer des offensives contre l’État syrien sous prétexte que ce dernier aurait violé la trêve dans les zones de désescalade du sud du pays, avait confié une source militaire à Sputnik au mois d’avril.

 

  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV