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Renault restera en Iran malgré le risque de sanctions US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Renault a annoncé qu'il restera en Iran malgré les sanctions US. (Photo d'illustration)

Le PDG de Renault a affirmé que le constructeur automobile français resterait en Iran, quitte à adopter « une voilure réduite », malgré le rétablissement par les États-Unis des sanctions visant Téhéran.

Le PDG de Renault Carlos Ghosn a affirmé ce vendredi 15 juin que le constructeur automobile français allait rester en Iran, en n’excluant pas une diminution des ressources allouées à la construction de véhicules dans ce pays, a rapporté l’AFP.

« On n’abandonnera pas. Même si nous devons réduire la voilure très fortement, eh bien nous resterons avec une voilure réduite parce que nous sommes persuadés que [...] à un moment ce marché rouvrira et le fait d’être resté en Iran nous donnera certainement un avantage », a déclaré M. Ghosn devant les actionnaires, réunis en assemblée générale à Paris, a poursuivi cette source.

Lire aussi: "Les sanctions US contre l'Iran seront contournées"

« Nous n’allons pas abandonner l’Iran, nous aurons un avenir en Iran », a martelé M. Ghosn. Toutefois, a ajouté le patron du constructeur, « nous n’allons pas faire ça au détriment des intérêts de Renault, nous veillerons bien à ce que notre présence en Iran ne provoque pas des mesures de rétorsion directes ou indirectes de la part des autorités américaines », a précisé l’AFP.

Son concurrent PSA (marques Peugeot, Citroën...), qui a vendu 444 600 véhicules en Iran l’an passé, a quant à lui déjà annoncé son retrait du pays afin de respecter les sanctions imposées par les États-Unis, a-t-elle indiqué.

Lire aussi : Retrait US de l’accord nucléaire : Renault et PSA peuvent continuer leurs activités en Iran

Après la France et le Brésil, l’Iran est le troisième débouché pour Renault et à lui seul représente 80 % des ventes du groupe au Moyen-Orient.

Par ailleurs, le gouvernement allemand a ouvert un bureau de consultation pour soutenir les entreprises face aux sanctions américaines contre l’Iran.

Le ministre allemand des Finances a affirmé que Berlin était toujours attaché à ses engagements pris dans le cadre de l’accord nucléaire et à la levée des sanctions contre l’Iran.

Washington a annoncé début mai son retrait de l’accord sur le nucléaire iranien et a décidé de rétablir ses sanctions à l’encontre de Téhéran ainsi que contre toutes les entreprises ayant des liens avec la République islamique, en leur donnant de 90 à 180 jours pour se retirer du pays, a rappelé l’AFP.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV