Le groupe public russe Gazprom envisage de préparer les documents nécessaires pour participer aux projets de développement de quatre champs de gaz iraniens : Kish, Pars-Sud, Farzad-A, Farzad-B.
« Nous avons entamé une série de discussions avec la partie iranienne sur ces quatre projets, nous devons continuer à analyser, traiter, examiner les contrats et les conditions, puis nous prendrons une décision », a déclaré le vice-président de Gazprom Vitali Markelov.
Le vice-président de Gazprom a également déclaré que la société envisageait de contribuer à terminer les travaux de construction d’une usine de gaz naturel liquéfié en Iran.
Selon Markelov, les travaux de construction de l’usine ont été suspendus, mais une centrale électrique ainsi que du matériel de grande qualité ont déjà été installés.
« Actuellement, la société russe fait le point sur la situation technique, après quoi la décision sera prise de participer ou non à ce projet », a-t-il ajouté.
Selon les médias russes, Gazprom n’exclut pas d’acheminer du gaz à travers les pipelines de l’Iran vers le Pakistan et l’Inde. Selon Markelov, un mémorandum a déjà été signé avec Téhéran et des négociations sont en cours avec le Pakistan et l’Inde.
Selon l’IRNA, la National Iranian Oil Company (NIOC) a l’intention de construire une usine de production de GNL (gaz liquéfié) composée de deux rangées parallèles ayant chacune une capacité annuelle d’environ 5,4 millions de tonnes de LNG, 263 millions de tonnes de propane, 194 millions de tonnes de butane, 213 millions de tonnes de condensat de gaz et 133 millions de tonnes de soufre sur la côte sud-ouest de l’Iran dans la zone économique spéciale de Pars.
Le projet Iran LNG est en cours d’élaboration pour la construction d’une usine de liquéfaction de gaz naturel dans la région de Tembak, à 50 km au nord-ouest d’Assalouyeh.