TV

Syrie : les USA n’entendent pas retirer leurs forces de sitôt

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des véhicules des forces de la coalition soutenue par les États-Unis à Manbij, en Syrie, le 3 avril 2018. ©AFP

Lors d’une réunion des ministres de la Défense de l’OTAN, qui s’est tenue, le vendredi 8 juin à Bruxelles, le secrétaire à la Défense des États-Unis, James Mattis a qualifié d’une « bourde stratégique » le retrait anticipé des troupes américaines de la Syrie.

« Le retrait de ces forces devrait être fait après les progrès dans les efforts de l'ONU pour créer la paix en Syrie », a-t-il signalé.

« En Syrie, quitter le champ de bataille, avant que l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, parvienne à faire progresser le processus de paix de Genève que nous avons tous approuvé par une résolution du Conseil de sécurité, serait une erreur stratégique qui affaiblirait nos diplomates et permettrait aux terroristes de récupérer les régions libérées », a-t-il dit.

Le chef du Pentagone, James Mattis et l'ambassadrice américaine auprès de l'OTAN Kay Bailey Hutchison à Bruxelles, le 8 juin 2018.© AFP

En allusion aux opérations de la prétendue coalition internationale anti-Daech, conduite par les États-Unis en Syrie, le chef du Pentagone a déclaré :

« Dans cette conjoncture où les opérations militaires s’approchent de leur fin, on devrait s’abstenir de laisser de place libre en Syrie qui puisse être exploitée par le gouvernement d'Assad ou ses alliés. »

Le président américain, Donald Trump avait déclaré, le mardi 3 avril 2018, avoir l’intention de retirer bientôt ses troupes de la Syrie.

Syrie : les tribus se mobilisent

Néanmoins, il a accepté la poursuite de la présence des troupes américaines en Syrie après des discussions et des consultations avec les membres du Conseil national de sécurité de la Maison-Blanche. Il a cependant insisté sur le fait que la présence de ces forces en Syrie était temporaire et qu'il continuerait à retirer ses troupes de ce pays déchiré par la guerre.

Le président syrien a estimé que les troupes américaines avaient été déployées dans son pays sans l’aval de Damas.

Bachar al-Assad a qualifié, le jeudi 10 mai, d' « ennemi » celui qui s’infiltre sur le territoire syrien sans le feu vert du gouvernement.

« La seule mission menée par les États-Unis en Syrie, c’est le soutien aux terroristes sans prendre en compte les conséquences », a-t-il précisé.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV