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Le Golan est syrien et les États-Unis n’ont pas le droit de décider de sa souveraineté

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des habitants du Golan commémorent l'indépendance de la Syrie. ©AFP

À la veille du 51e anniversaire de l’occupation du Golan par le régime israélien et à peine un mois après le transfert de l’ambassade US à Qods, la Chambre des représentants américains s’apprête à reconnaître l’annexion du Golan syrien à Israël. Le gouvernement syrien dénonce la décision et veut saisir les instances internationales sur le sujet.

Lors d’une interview avec le quotidien syrien Al-Watan, le directeur du bureau des affaires du Golan, auprès du gouvernement syrien, Medhat Saleh a souligné que le Golan est une région syrienne qui a été occupée et que ni les États-Unis ni aucun autre gouvernement ne pouvaient s’y prononcer pour lui décider d’une autre souveraineté.

« Le Golan fait partie du territoire syrien, selon toutes les résolutions de l’ONU et du Conseil de sécurité et tous les organes légaux et juridiques mondiaux. Les habitants du Golan l’ont, déjà, prouvé, avec leur engagement envers ce territoire et leur identité arabe », a fait savoir Medhat Saleh.

« Tel-Aviv s’efforce d’annexer le Golan à Israël, tout comme ce qu’il a déjà fait en faisant déplacer l’ambassade US de Tel-Aiv à Qos, et tout cela à l’aide d’un arrogant gouvernement américain qui investit les territoires des autres pays et les offre à une entité factice du nom d’Israël », a averti le responsable syrien.

Rappelant que la volonté du gouvernement syrien et des habitants du Golan conduiront à l’échec les tentatives israélo-américaines, Medhat Saleh a plaidé pour la coopération des pays de toute la région avec la Syrie pour faire face à cette décision.

« Israël profitera de cette affaire pour multiplier ses colonies et intensifier ses pressions sur les habitants de la région », a-t-il fait remarquer.

« Damas saisira l’ONU, le Conseil de sécurité et d'autres organisations internationales tandis que les habitants de la région dénonceront l’affaire, via des manifestations et rassemblements », a poursuivi le directeur du bureau des affaires du Golan.

Après le refus de la Chambre des représentants des États-Unis de voter pour une résolution qui reconnaissait la souveraineté israélienne du Golan, un groupe de législateurs américains dirigé par le sénateur du Texas Ted Cruz ont proposé un plan en six points qui appelle à mettre en œuvre, sur les hauteurs du Golan, des accords commerciaux signés entre les États-Unis et Israël, et à rédiger une lettre qui reconnaîtrait les changements qui ont eu lieu sur le terrain, similaire au document que l’ancien président américain George W. Bush avait présenté à l’ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon avant le désengagement de 2005. Le plan devrait reconnaître l’existence de grands pâtés de colonies israéliennes en Judée et en Samarie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV