La haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et le chef de la diplomatie chinoise ont dit vouloir continuer d’adhérer au Plan global d’action conjoint (PGAC) malgré le retrait des États-Unis.
Lors de sa rencontre avec Federica Mogherini, haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères, a précisé que son pays continuerait d’apporter son soutien à la préservation du PGAC.
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Lors d’une conférence de presse conjointe avec Mogherini, Wang a ajouté que le PGAC avait été approuvé par les Nations unies et que tous les signataires devaient l’appliquer.
« La Chine, l’UE et les autres pays du monde coopèrent pour garantir la pérennité des intérêts économiques de l’Iran. Ils poursuivront leurs discussions la semaine prochaine », a ajouté Wang.
Mogherini a pour sa part salué la position de la Chine et annoncé que l’UE ainsi que les autres partenaires se servaient de tous les moyens à leur disposition pour maintenir l’accord nucléaire.
Après des mois d’efforts déployés par trois puissances européennes pour maintenir les États-Unis dans l’accord nucléaire, Donald Trump, en annonçant le retrait de Washington de l’accord nucléaire, a déclaré le mardi 8 mai que les sanctions suspendues par cet accord seraient restaurées.
Cette action a suscité un tollé général à travers le monde. La haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et les dirigeants britannique, français et allemand ont affirmé qu’ils continueraient d’adhérer à l’accord nucléaire.
La Commission européenne a également annoncé avoir lancé le processus de renouvellement de la loi dite de blocage, afin de protéger les entreprises européennes actives en Iran contre les sanctions américaines.