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Syrie : jusqu’où ira le Pentagone pour défendre les FDS ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats US et des membres des FDS dans la province de Raqqa, dans le Nord syrien. ©AFP

La détermination du gouvernement syrien à reprendre les zones occupées par les éléments « soutenus par Washington » a de nouveau provoqué la réaction du Pentagone. Le département américain de la Défense a mis en garde le gouvernement syrien contre toute attaque visant les forces alliées des États-Unis en Syrie.

Au micro de la chaîne Russia Today, le président syrien, Bachar al-Assad, a affirmé fin mai que « la Syrie reprendrait les zones occupées par les FDS, même s’ils sont soutenus par les Américains ». À ces déclarations, les Américains ont réagi, en disant qu’ils ne quitteraient pas la Syrie et qu’ils étaient prêts à riposter.

Lors d’une conférence de presse au Pentagone le 31 mai, un haut responsable militaire américain, le lieutenant général Kenneth McKenzie, a affirmé que toutes les parties concernées en Syrie devaient comprendre qu’attaquer les forces américaines ou celles de la coalition serait une mauvaise politique susceptible d’aboutir à une fin catastrophique.

Damas avait averti auparavant que les forces américaines et leurs forces alliées, plus précisément les Forces démocratiques syriennes (FDS), dans le nord et le nord-est de la Syrie, étaient en train d’ourdir un complot contre le gouvernement et l’armée de la Syrie. Or, la porte-parole du Pentagone, Dana White, avait quant à elle tenté de justifier la présence américaine en Syrie, en disant que la présence militaire US dans ce pays visait à combattre le terrorisme.

Alors que la coalition américaine a, dès le début, été impliquée directement ou indirectement dans la crise en Syrie, Dana White a ajouté, lors d’une récente conférence de presse, que son pays ne souhaitait pas se mêler de la guerre civile qui a lieu sur le territoire syrien.

Dans son interview jeudi dernier avec RT, le président syrien, Bachar al-Assad, a affirmé que le seul problème restant toujours dans son pays était les FDS.

Assad a affirmé que son gouvernement disposait de deux options pour régler le problème que pose ce groupe armé soutenu par Washington. « Nous leur avons ouvert les portes du dialogue, parce qu’ils sont syriens pour la plupart ; mais si cette option ne marche pas, nous allons avoir recours à l’option militaire pour libérer les zones occupées », a affirmé le président syrien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV