La détermination du gouvernement syrien à reprendre les zones occupées par les éléments « soutenus par Washington » a de nouveau provoqué la réaction du Pentagone. Le département américain de la Défense a mis en garde le gouvernement syrien contre toute attaque visant les forces alliées des États-Unis en Syrie.
Au micro de la chaîne Russia Today, le président syrien, Bachar al-Assad, a affirmé fin mai que « la Syrie reprendrait les zones occupées par les FDS, même s’ils sont soutenus par les Américains ». À ces déclarations, les Américains ont réagi, en disant qu’ils ne quitteraient pas la Syrie et qu’ils étaient prêts à riposter.
Lors d’une conférence de presse au Pentagone le 31 mai, un haut responsable militaire américain, le lieutenant général Kenneth McKenzie, a affirmé que toutes les parties concernées en Syrie devaient comprendre qu’attaquer les forces américaines ou celles de la coalition serait une mauvaise politique susceptible d’aboutir à une fin catastrophique.
Damas avait averti auparavant que les forces américaines et leurs forces alliées, plus précisément les Forces démocratiques syriennes (FDS), dans le nord et le nord-est de la Syrie, étaient en train d’ourdir un complot contre le gouvernement et l’armée de la Syrie. Or, la porte-parole du Pentagone, Dana White, avait quant à elle tenté de justifier la présence américaine en Syrie, en disant que la présence militaire US dans ce pays visait à combattre le terrorisme.
Alors que la coalition américaine a, dès le début, été impliquée directement ou indirectement dans la crise en Syrie, Dana White a ajouté, lors d’une récente conférence de presse, que son pays ne souhaitait pas se mêler de la guerre civile qui a lieu sur le territoire syrien.
Dans son interview jeudi dernier avec RT, le président syrien, Bachar al-Assad, a affirmé que le seul problème restant toujours dans son pays était les FDS.
Assad a affirmé que son gouvernement disposait de deux options pour régler le problème que pose ce groupe armé soutenu par Washington. « Nous leur avons ouvert les portes du dialogue, parce qu’ils sont syriens pour la plupart ; mais si cette option ne marche pas, nous allons avoir recours à l’option militaire pour libérer les zones occupées », a affirmé le président syrien.