Selon le quotidien libanais Al-Akhbar, le régime israélien aurait baissé les bras et accepté le fait que l’armée syrienne s’installe dans le sud de la Syrie sans aucune confrontation.
Alors que des équipements militaires sont envoyés à Deraa, la libération des régions frontalières du sud de la Syrie avec la Palestine occupée par les terroristes, est très proche.
L’accord conclu entre les USA et la Russie, ainsi que les accords conclus entre les autres acteurs sur le terrain, ne laisseront aucune marge de manœuvre aux terroristes, qui devront tôt ou tard quitter le sud de la Syrie.
Alors qu’Israël prétend être un acteur politique dans le règlement de cette affaire, et tente de repousser les forces iraniennes des frontières de la Syrie avec le Golan occupé, les informations font état de la marche arrière d’Israël, des USA et de la Jordanie. Ces pays ont fini par comprendre que le renversement du gouvernement d’Assad n’était pas possible.
« Le fait que les ennemis de la Syrie aient accepté cet accord, prouve la victoire de la Syrie et de ses alliés dans cette guerre de 7 ans. Ce n'est pas seulement une victoire face aux terroristes, mais face aux vrais ennemis de la Syrie qui n’ont pas réussi à changer la donne. »
L’expansion de la souveraineté syrienne jusqu’aux régions du sud est le résultat d’une double victoire: primo, l’expansion de la souveraineté syrienne et secondo, l’approbation de cette souveraineté par les ennemis syriens.
Lors de leur récente visite en Russie, le ministre israélien des Affaires militaires Avigdor Lieberman, accompagné du chef du renseignement militaire israélien et du directeur du département politique et militaire du ministère, se sont entretenus avec les autorités russes. Pour sa part, Meir Ben-Shabbat, conseiller de la sécurité nationale israélienne, s'est rendu aux USA afin de rencontrer son homologue américain John Bolton.
Selon les médias israéliens, ces visites visaient à aborder la présence iranienne et les accords en Syrie. En publiant les détails de cette rencontre, le régime israélien a tenté de mettre en avant son rôle dans l’accord du sud de la Syrie et se venter ainsi d’une « grande victoire politique ».
Bien que cet accord prouve la défaite d’Israël et de ses alliés qui ont accepté la souveraineté syrienne sur ses frontières et régions du sud, Tel-Aviv considère encore la présence iranienne en Syrie d'obstacle et insiste sur le fait que cet accord ne signifie pas la poursuite de la présence iranienne en Syrie.
En vertu de cet accord, l’armée syrienne reprendra le contrôle du sud de la Syrie, dont les régions frontalières avec la Palestine occupée et la Jordanie.
« Les terroristes de l’Armée syrienne libre et ceux affiliés à Daech ont été délaissés par Israël, la Jordanie et les États-Unis. Comme prévu, ces forces se retrouvent abandonnées après sept années de soutien logistique, financier et militaire », précise Al-Akhbar.