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Corée du Nord : un sénateur US agite la menace d’une guerre contre Pyongyang

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Lindsey Graham, sénateur républicain ultra-conservateur des États-Unis. ©AFP

Selon le faucon Lindsey Graham, un influent sénateur américain, les États-Unis lanceront une guerre contre Pyongyang si celui-ci annule la future rencontre avec Donald Trump.

Lors d’une interview avec Fox News, le sénateur a déclaré que le leader nord-coréen Kim Jong-un ferait mieux de ne pas tourner en ridicule les États-Unis en décidant d’annuler le sommet avec Donald Trump, au risque d’une guerre.

« Si la Corée du Nord envisage de duper Trump ou de se jouer de lui lors du sommet à venir, elle le regrettera. L’annulation du sommet du 12 juin à Singapour signifiera la fin de la diplomatie. Notre plan B sera d’intervenir militairement pour contenir la menace nord-coréenne qui plane sur les États-Unis et le monde. J’espère que nous n’aurons pas à recourir à ce plan. Trump n’aura pas d’autre solution.

Si la Corée du Nord ne se plie pas aux exigences américaines et annule le sommet, il faudra s’attendre à une confrontation directe entre Kim Jong-un et Donald Trump ; et dans ce cas, c’est Trump qui gagnera. »

La méthode qui a mené à l’abandon par la Libye de ses ambitions nucléaires doit servir de modèle à la dénucléarisation de la Corée du Nord, a affirmé dimanche John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump. « Nous pensons au modèle libyen de 2003, 2004 » pour la dénucléarisation promise par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, avait indiqué John Bolton sur la chaîne Fox News, le 30 avril dernier.

Ses propos ont hérissé la Corée du Nord qui, par la suite, s’est livrée à une brutale volte-face en dénonçant le rapprochement des États-Unis avec son voisin sud-coréen et en remettant en cause la rencontre historique avec le président américain. Car selon Pyongyang, après le réchauffement des relations entre les deux Corées, les exercices militaires conjoints entre Séoul et Washington sont une provocation de plus.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV