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Qui est derrière «le feuilleton des armes chimiques» en Syrie?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Riyad cherche à garder actif en Syrie, le réseau terroriste de Jaïsh al-Islam via la propagation sur les armes chimiques pour déformer l'image de l'armée syrienne. ©Wordpress

Si l'objectif des Saoudiens reste celui d'accuser continuellement le régime d'Assad de s'en prendre à son propre peuple lors d'attaques chimiques, c'est à se demander d'où vient cet acharnement. Quel rôle a joué l'Arabie saoudite dans les attaques chimiques à Douma en Ghouta orientale?

Il s’agit selon une source bien informée qui a requis l'anonymat d’un scénario préparé et prémédité par le régime de Riyad après que les autorités syriennes ont rejeté la proposition saoudienne de reconstruire toute la Syrie en échange d’un retrait des forces du Hezbollah et de l’Iran du pays. Les autorités saoudiennes ont exhorté Damas, à l’issue d’une rencontre avec un haut responsable du gouvernement syrien, à expulser les forces de la Résistance et les Iraniens de la région en échange d’assurer la totalité des frais de la reconstruction de la Syrie, toujours selon les dires de cette source.

Une offre que Damas a pourtant rejetée poussant ainsi le royaume wahhabite de préparer un scénario visant à mettre sous pression Damas et cela par des accusations montées de toutes pièces.

Ce scénario a bien évidemment fait déferler une avalanche de critiques contre Damas sans parler des insultes et des menaces de représailles de Donald Trump à l'égard de la Syrie, de la Russie et de l’Iran. Certaines autorités européennes ont même participé, aveuglément et sans aucune enquête, à la réunion extraordinaire du Conseil de sécurité sur l’utilisation présumée d’armes chimiques par Damas.

Cette source n’a pas manqué de rappeler que toutes ces menaces d’attaques contre la Syrie, interviennent alors que l’ancien homme d’affaires américain, Donald Trump, avait évoqué lors d’une rencontre avec le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane (MBS), l'idée d'une accélération du retrait des États-Unis de la guerre en Syrie, une idée qui n’a pas plu, comme l’attendait Trump, au jeune prince ambitieux qui supplie les États-Unis de rester en Syrie.  

Quelques jours après la fin de la visite de MBS à Washington, le verdict de Trump tombe : « Il vous faut dépenser plus pour que les États-Unis maintiennent leur présence en Syrie, car les Américains ont dépensé trop pour le Moyen-Orient ».

Lors d’une conférence de presse, le lundi 2 avril, avec ses homologues estonien, letton et lituanien, le président américain Donald Trump a encore insisté sur le retrait « très rapide » des troupes US de Syrie, sans manquer de rappeler que si « l’Arabie saoudite souhaite que nous restions en Syrie, il lui faudra en payer les frais ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV