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Bahreïn : les civils réprimés par le régime des Al Khalifa

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Affrontements entre les forces du régime et les manifestants. ©Tasnim News

Aujourd’hui, vendredi 23 mars 2018, les forces de sécurités bahreïnies ont arrêté 13 personnes, dont plusieurs enfants, durant une intervention dans la localité d’al-Diraz près de Manama, où se trouve la maison du chef religieux des chiites bahreïnis, le cheikh Issa Qassem.

Selon le site de la chaîne de télévision bahreïnie LuaLua TV, les forces de sécurité du régime ont également effectué une descente dans la localité de Barbar durant laquelle plusieurs maisons ont été inspectées. 5 personnes, dont un enfant, ont été arrêtés.

Vendredi matin, des policiers du régime ont également embarqué une personne au poste de police, dans la localité d’Alkurura.

Au cours de l’assaut des forces du régime dans la localité d’al-Diraz, mercredi dernier, 10 civils, dont plusieurs enfants, avaient déjà été arrêtés.

Les défenseurs des droits de l’homme sur les réseaux sociaux ont annoncé que les forces du régime avaient détruit plusieurs maisons.

Selon plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, les détenus sont souvent conduits par les forces de sécurité au département des enquêtes criminelles, où ils seront soumis à des actes de torture.

Au début de l’année dernière, le roi de Bahreïn Hamed ben Issa Al Khalifa avait officiellement autorisé les forces de sécurité à arrêter les opposants.

L’AFP a annoncé l’hospitalisation d’une militante de 49 ans, Hajar Mansour Hassan, suite à une grève de la faim contre les conditions déplorables des détenus.

Cette militante bahreïnie et son fils de 18 ans ont été condamnés à trois ans de prison. Des organisations de défense des droits de l’homme, dont Human Rights Watch, considèrent cette condamnation comme une mesure visant l’ensemble des militants. Selon elles, le processus judiciaire a été entaché par « des vices de procédure, des mauvais traitements et des aveux forcés ».

Hajar Mansour Hassan et son fils étaient accusés d’avoir déposé une fausse bombe sur la voie publique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV