La Corée du Nord a mis en garde contre la reprise des manœuvres militaires conjointes de la Corée du Sud et des États-Unis.
La Corée du Nord a mis en garde, lundi 19 février, les États-Unis contre la reprise des exercices militaires conjoints avec Séoul, qui avaient été reportés durant les Jeux olympiques d’hiver de 2018.
Le Rodong Sinmun, le principal journal de la Corée du Nord, a déclaré dans un article que Washington a réduit l’espoir d’une entente qui a récemment émergé entre les deux Corées.
Selon le journal, les États-Unis ont pour but d’entraver l’amélioration des relations intercoréennes à la fin des JO.
Si Séoul et Washington reprenaient leurs exercices militaires, cela pousserait Pyongyang à procéder à de nouveaux essais balistiques, selon le journal.
« Les risques de tensions montent d’un cran dans la péninsule coréenne. Les armes stratégiques de Washington et les troupes massives arrivent dans la région », a déclaré le journal nord-coréen.
Après la présence de la délégation nord-coréenne dans les JO d’hiver de 2018 à Peyongchang, accompagnée des dirigeants de haut rang du pays en Corée du Sud, le rapprochement des deux voisins fait la une des médias.
Parmi les invités de l’ouverture des JO d’hiver 2018, se trouvaient des figures politiques nord-coréennes telles que la sœur du leader nord-coréen, Kim Yo-yong, et le N° 2 de Pyongyang, Kim Yong Nam.
Kim Jong-un a invité le président Moon Jae-in à Pyongyang par l’intermédiaire de sa jeune sœur Kim Yo-jong, qui a été envoyée à Séoul en tant qu’émissaire spécial. En réponse, Moon a appelé à créer les conditions nécessaires pour un sommet potentiel.
