La tension monte d’un cran entre le Liban et Israël, après l’affaire conflictuelle du Bloc 9 des champs gaziers en Méditerranée et la construction du mur israélien le long de la frontière libanaise. Voilà pourquoi, le Conseil supérieur de la Défense du Liban décrète l’état d’alerte.
Le Conseil supérieur de la Défense du Liban a ordonné, mercredi 7 février, aux forces interarmées libanaises d’être prêtes à réagir à toute menace israélienne aux frontières terrestres et maritimes.
La réunion, mercredi 7 février, du Conseil supérieur de Défense du Liban a été présidée par le président libanais Michel Aoun en présence du Premier ministre Saad Hariri et des ministres libanais de la Défense, des Affaires étrangères, des Finances, de l’Intérieur et de l’Économie.
Les participants à la réunion ont promis de défendre les droits légitimes du Liban sur les ressources en Méditerranée aux niveaux régional et international. En ce qui concerne la question du mur israélien à la frontière avec le Liban, ils ont rétorqué que la construction d’un tel mur à l’intérieur du territoire libanais représenterait une violation évidente de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le Conseil supérieur de la Défense a affirmé avoir émis des instructions fondamentales en réponse à Israël, afin de l’empêcher notamment de construire son mur de séparation sur le sol libanais.
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La semaine dernière, Lieberman avait prétendu que le bloc 9 des champs gazier le long des côtes libanaises appartenait à Israël.
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« Le comportement d’Israël est une violation flagrante de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations-Unies, qui risque de compromettre la stabilité, étant rétablie depuis 2006 grâce aux efforts de l’armée libanaise et du FINUL (Forces internationales des Nations-Unies au Liban) » a annoncé le bureau présidentiel libanais dans un communiqué.