Le Premier ministre israélien a prétendu que son gouvernement ne cherchait pas à faire la guerre, mais qu’il ferait « tout ce qui est nécessaire pour se défendre ».
Ce dimanche 4 février, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a déclaré, à l’ouverture du conseil des ministres, que son gouvernement ne cherchait pas à faire éclater une guerre, mais qu’il allait tout faire pour « se défendre » face aux tensions en provenance du Liban et de la bande de Gaza.
Benyamin Netanyahu a dit avoir été rassuré par le chef d’état-major de l’armée israélienne Gadi Eizenkot, prétendant ensuite que l’armée israélienne était « la plus puissante » du Moyen-Orient.
Le Premier ministre israélien a affirmé qu’Israël empêchait l’extension de l’islamisme, incarné selon lui par l’Iran et Daech au Moyen-Orient.
Il a ensuite annoncé sa décision de mettre fin au processus de renforcement de l’Iran en Syrie.
Par ailleurs, le quotidien saoudien Asharq al-Awsat a indiqué qu’une délégation russe composée de responsables sécuritaires avait demandé lors de sa visite, le 1er février en Israël, que les cibles iraniennes dans le sud du Liban et en Syrie soient épargnées par les frappes israéliennes.
D’après Asharq al-Awsat, « la Russie était convaincue qu’une attaque israélienne est imminente ».
Le jeudi 1er février, une délégation sécuritaire russe, dirigée par le chef du Service fédéral de sécurité nationale Nikolaï Patrouchev, a rencontré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et le président du Conseil de sécurité national d’Israël Meir Ben-Shabbat.
Trois jours avant ces rencontres, Netanyahu avait rencontré, à Moscou, le président russe Vladimir Poutine. Leurs entretiens furent, selon le Premier ministre israélien, axés sur les « menaces en provenance de l’Iran » en Syrie et au Liban.
Le régime israélien a attaqué à plusieurs reprises le Liban, la bande de Gaza et la Cisjordanie, tuant un grand nombre de civils, dont des femmes et des enfants.
En Syrie, Israël soutient les groupes terroristes extrémistes que combat l’Iran, au détriment du gouvernement Assad.