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Yémen: plusieurs centres de sécurité d’Aden investis par les forces pro-émiratis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un drapeau appartenant aux mercenaires du Conseil de transition du sud au sommet d'un char, dans le nord du district d'Aden, le 30 janvier 2018. ©AFP

Au Yémen, les mercenaires pro-émiratis se sont emparés de plusieurs centres de sécurité à Aden.

À l’issue d’intenses affrontements avec les militaires pro-Hadi, soutenus par l’Arabie saoudite, les mercenaires pro-émiratis ont pris, mardi 30 janvier, le contrôle de plusieurs centres de sécurité, appartenant au gouvernement démissionnaire, à Aden.

La quatrième division de la Garde présidentielle yéménite a été dissoute par les frappes aériennes des Émirats arabes unis.

Le siège de la quatrième division de la Garde présidentielle yéménite, chargée de protéger le palais présidentiel à Aden, a été investi par les miliciens du Conseil de transition du sud, soutenu par les Émirats arabes unis.

Selon les sources locales à Aden, citées par l’agence de presse Reuters, la plupart des localités d’Aden ont été occupées par les éléments armés pro-émiratis.

Au moins 36 personnes ont été tuées et 185 autres blessées lors des affrontements qui ont eu lieu pendant les deux derniers jours à Aden, dans le sud du Yémen.

Lire aussi : le gouvernement démissionnaire du Yémen met en garde contre un « coup de force séparatiste »

Les responsables du Conseil de transition du Sud se sont réunis, la semaine dernière, à Aden afin de discuter de la « corruption » des autorités du gouvernement démissionnaire du Yémen, soutenu par l’Arabie saoudite. Les participants à cette réunion ont également durci le ton contre la présence « militaire » des forces du Nord dans les provinces du sud. Ils ont donné une échéance d’une semaine à Ahmed ben Dagher, Premier ministre du gouvernement démissionnaire, pour qu’il se retire du pouvoir. L’état d’urgence a été, de même, décrété à Aden.

Le dimanche 28 janvier, Ahmed ben Dagher a réclamé la cessation des conflits à Aden et le retour de toutes les forces à leurs casernes, qualifiant d’un « coup de force séparatiste », ce qui se passait dans cette ville du sud du Yémen.

Les signes de divergence entre les Saoudiens et les Émiratis se sont manifestés pour la première fois en juin 2016 lorsque le président démissionnaire du Yémen, Abd Rabbo Mansour Hadi, a destitué son Premier ministre Khaled Bahah, soutenu par les Émirats arabes unis. Ce geste avait provoqué l’ire des responsables émiratis qui ont commencé, depuis, à tenter de réduire l’influence de Riyad au Yémen, d’autant plus qu’Abou Dhabi a perdu un allié de poids en la personne d’Ali Abdallah Saleh, deux jours après que celui-ci eut tourné le dos à ses partenaires au sein du Conseil politique et du Gouvernement de salut national.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV