La Directrice de l’équipe des droits de l’homme de la MANUA (Afghanistan) a affirmé que les Talibans et Daech prennent délibérément pour cible les civils en Afghanistan.
Les récentes tueries et les actes de violence commis en Afghanistan préoccupent vivement les Nations unies. Selon les récentes enquêtes menées par l’organisation, plus de 8.000 civils ont été tués ou blessés lors des récents attentats terroristes en Afghanistan au cours des 9 derniers mois, a rapporté Mehr News.
« L’attaque contre l’Hôtel Intercontinental et le Bureau pour la protection des enfants à Nangarhar et l’attaque meurtrière contre Kaboul samedi dernier ont été horribles. L’ONU est sérieusement préoccupée par cela. Dans ces attaques, les civils sont délibérément pris pour cible. Il est nécessaire que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice », a déclaré Danielle Bell, Directrice de l’équipe des droits de l’homme de la MANUA (Afghanistan).
Au cours du mois dernier, la capitale de l’Afghanistan a traversé une période difficile. L’attaque menée par Daech contre le centre des activités culturelles et sociales a fait 50 morts et 90 blessés.
L’attaque des talibans contre l’hôtel Intercontinental a laissé 38 morts et fait des dizaines de blessées.
De même, l’attentat perpétré par les Talibans samedi dernier a fait 103 morts et 235 blessées.
Lundi 29 janvier, lors de l’invasion de l’Académie militaire du Maréchal Fahim de Kaboul par Daech, 11 soldats ont été tués et 16 autres blessés.
À la suite de ces attaques, les Nations Unies ont de nouveau appelé les forces pro-gouvernementales et anti-gouvernementales à donner la priorité à la protection des civils.
Danielle Bell a déclaré que tous les groupes devraient être attachés au droit humanitaire. Les Talibans et les autres groupes opposés au gouvernement afghan doivent remplir leurs obligations à cet égard.
Les organisations de défense des droits de l’homme en Afghanistan ont également considéré le massacre des civils par les Taliban et d’autres groupes terroristes, comme étant un crime.
Le porte-parole de la Commission des droits de l’homme, Bilal Sediqi, a déclaré : « L’attaque contre les civils et les lieux publics est une violation flagrante du droit international humanitaire et un exemple de crime de guerre. »