Selon la chaîne d’information bahreïnie LuaLua, les forces de sécurité du régime bahreïni ont fait irruption, dimanche 14 janvier, dans le cimetière d’al-Mahouz à Manama.
Après avoir encerclé le cimetière précité, les forces du régime des Al Khalifa ont empêché les proches des martyrs d’y entrer pour organiser les cérémonies commémoratives marquant le premier anniversaire de leur mort en martyre.
Les forces de sécurité du régime ont ensuite retiré toutes les photos et les pancartes installées sur les tombes des martyrs et profané ainsi le cimetière.
Pour mémoire, le régime des Al Khalifa a exécuté, le dimanche 15 janvier 2017, trois jeunes, condamnés injustement à la peine capitale pour un attentat ayant coûté la vie à des policiers, dans lequel ils étaient impliqués, selon le régime. Les tensions se sont ravivées entre la dynastie despotique au pouvoir et ses opposants à Bahreïn.
Les opposants bahreïnis font face à une vague de répression sans précédent, dont l’ampleur est inédite dans ce pays.
Certains militants bahreïnis ont annoncé que les forces de sécurité avaient extirpé des aveux à ces trois jeunes.
Malgré la volonté de leurs proches, ces trois jeunes bahreïnis ont été inhumés dans le cimetière d’al-Mahouz placé sous haute surveillance.
Bahreïn, petite monarchie du golfe Persique, est le théâtre de manifestations populaires pacifiques contre le clan des Al Khalifa depuis février 2011. Les manifestants réclament des réformes politiques et l’instauration d’un gouvernement élu démocratiquement, mais les éléments du régime ne cessent de réprimer le peuple.
Bahreïn: les prisonniers politiques condamnés à une mort lente https://t.co/p9JHmhPk60 pic.twitter.com/0bWUCvSA2G
— Press TV Français (@PresstvFr) January 1, 2018