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Les complots fomentés par Washington et Riyad contre l’Iran ont échoué

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des manifestants sont descendus dans la rue le vendredi 5 janvier 2018 à Téhéran contre les ingérences étrangères et les actes de vandalisme. ©AFP

En affirmant que les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël sont toujours à l’origine des récents événements en Iran, l’analyste Maan Hamiya a écrit dans un article publié par l’agence de presse libanaise al-Binaa qu’ils échoueraient encore une fois face à la RII.

« Lorsque les États-Unis et leurs alliés ont recours à des manifestations, à des troubles et à des actes de vandalisme dans les pays qui leur résistent, cela signifie que toutes leurs options ont échoué. Par conséquent, la création de troubles en Iran révèle que Washington et ses alliés ont essuyé un dur revers », a écrit Maan Hamiya.

Des manifestants à Téhéran, le 30 décembre 2017. ©RFI

« Les actes de vandalisme et les crimes commis par les fauteurs de troubles dans certaines villes iraniennes ont mis clairement en exergue que certains pays ennemis de l’Iran, à la tête desquels les États-Unis, sont derrière ces troubles et que ce sont eux-mêmes qui suscitent les manifestants contre l’État. Mais ça ne durera pas longtemps avant que la réalité ne soit révélée. Une réalité qui révélera l’implication des éléments terroristes dans les troubles visant à déstabiliser l’Iran et à détourner l’attention de l’opinion publique de la Palestine. Il va de soi que les États-Unis, qui ont reconnu Qods comme la capitale d’Israël, n’attachent pas d’importance aux règles et aux déclarations des ministres des Affaires étrangères des pays arabes. Ils ne craignent pas non plus les déclarations de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), car Washington a plusieurs alliés et pions dans les pays arabes qui ne désobéissent pas à ses ordres. La Maison-Blanche ne fait non plus cas de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies qui a annulé la décision de Trump sur Qods, allant jusqu’à menacer cette organisation ainsi que les pays qui ont voté en faveur de cette résolution de couper ses aides », est-il écrit dans cet article.

La Résistance palestinienne. © CPI

Ce que craignent les États-Unis et Israël est le soutien total que l’Iran apporte à la Résistance palestinienne et son rôle dans la lutte contre le terrorisme et la défense de Qods et de toute la Palestine. Or, le fait de mettre l’Iran aux prises avec des événements internes est en fait une tentative de détourner l’opinion publique des actions et décisions des États-Unis et d’Israël en ce qui concerne le règlement de la question palestinienne. À cet effet, Tel-Aviv entend adopter des lois autorisant l’annexion de plus en plus de cités et conférant une légitimité à la colonisation à Qods et en Cisjordanie.

Et Maan Hamiya de poursuivre : « La question qui se pose à présent est de savoir ce qui se passera après l’échec de ce complot visant à tenir occupé l’Iran avec ses problèmes internes et que fera ce pays contre ceux qui ont tenté de porter atteinte à sa stabilité. »

« L’Iran, qui ne prend aucune mesure sans mesurer ses répercussions, connaît très bien ce qui déplaît aux États-Unis, à Israël et à leurs pions dans la région. Pour confronter ses ennemis, l’Iran dispose de plusieurs options », a-t-il ajouté.

« Sans l’ombre d’un doute, les options auxquelles ont eu recours les États-Unis, qui sont qualifiés par l’Iran de Grand Satan, comme l’embargo, les sanctions, et celle d’occuper l’Iran avec des problèmes internes, sont épuisées. Mais Téhéran a plusieurs options sur la table pour déjouer, avec l’aide de la Syrie et des combattants de la Résistance, les complots des États-Unis contre la Palestine », a-t-il conclu.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV