TV

Ambassade US à Qods: l’ONU et l’UE restent discrètes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La sainte mosquée al-Aqsa à Qods-Est. (Archives)

Les Nations unies et l’Union européenne se sont abstenues jusqu’ici de réagir au transfert de l’ambassade des États-Unis à Qods.

Alors que le monde musulman se soulève contre la décision du président américain Donald Trump de déplacer l’ambassade US de Tel-Aviv à Qods, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Stéphane Dujarric a déclaré devant les journalistes à New York qu’il n’était pas au courant des contacts directs entre les États-Unis et le secrétariat de l’ONU sur ce sujet particulier et qu’il attendait toujours une annonce officielle.

Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Stéphane Dujarric. (Archives)

Refusant d’annoncer la position officielle de l’ONU sur la question de Qods, Stéphane Dujarric s’est contenté de dire que la position du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres en la matière était très claire et qu’il l’avait déjà annoncée de façon publique et privée.

Cependant, il n’a pas manqué de dire que l’ONU considérait toujours Qods comme une question «qui doit être résolue par des négociations directes entre les deux parties (Israël et la Palestine, NDLR) conformément aux résolutions du Conseil de sécurité».

Conférence de presse entre Federica Mogherini et Rex Tillerson, le 5 décembre 2017, à Bruxelles. ©AFP

Quant à l’Union européenne, sa chef de la diplomatie Federica Mogherini a mis en garde contre « les décisions affaiblissant la solution à deux États », mais elle a refusé de critiquer directement Washington. Elle, qui s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec le secrétaire d’État américain Rex Tillerson, a dit qu’il fallait poursuivre les négociations afin d’accéder à une solution à deux États.

La possible reconnaissance de Qods comme capitale d’Israël par les États-Unis et le déplacement de l'ambassade US de Tel-Aviv à Qods ont été critiqués de toutes parts, mardi, les pays arabes et musulmans prévenant que cela pourrait entraîner des répercussions négatives.

Lors d'un appel téléphonique, mardi, le président américain a annoncé au président de l’Autorité autonome palestinienne son intention de déplacer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Qods.

En réaction, M. Abbas a déclaré qu’une telle décision de la part de Washington porterait atteinte à la paix, la sécurité et la stabilité dans la région voire dans le monde. Il a par ailleurs qualifié d’impossible le transfert de la capitale d’Israël à Qods sans l’existence de sa partie orientale, c’est-à-dire Qods-Est.  

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV