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L’ombre de la mort de Saleh plane sur le sommet du CCGP

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La réunion ministérielle du Conseil de coopération du golfe Persique, le 4 décembre 2017, au Koweït. ©Reuters

Le sommet du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) commence ce mardi 5 décembre au Koweït sur fond de crises régionales.

D’ailleurs, le sommet a lieu un jour seulement après la mort d’Ali Abdallah Saleh, ancien président yéménite.

Les dirigeants des pays du CCGP se sont donné rendez-vous ce mardi alors que la crise diplomatique persiste avec le Qatar, toujours frappé par des sanctions imposées par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte.

Dirigée par le chef de la diplomatie koweïtienne, la réunion des Affaires étrangères du CCGP s’est tenue lundi à Koweït afin de préparer le sommet. Lors de cette réunion, le ministre koweïtien des Affaires étrangères, le cheikh Sabah al-Khaled al-Sabah a réitéré l’insistance des dirigeants du conseil à se réunir en sommet, « vu les défis qui menacent la sécurité et la stabilité » de la région.

Il a émis l’espoir que les efforts établis par le CCGP « pour mener à bien ses projets sur le littoral du golfe Persique » aboutiraient ; or, les autres ministres ont préféré éviter de telles déclarations après la fin de la réunion.

Doha a annoncé que l’émir du Qatar participerait au sommet, mais d’autres pays membres n’ont pas encore précisé s’ils allaient, oui ou non, y participer au niveau des chefs d’État.

Il s’agit en fait du premier sommet du CCGP depuis l’émergence de la crise au sujet du Qatar. L’Arabie saoudite, les EAU, Bahreïn et l’Égypte ont rompu le 5 juin de l’année en cours leurs relations avec le Qatar. Sous prétexte d’un prétendu appui du Qatar au terrorisme, ces quatre pays ont appliqué, par la suite, des mesures punitives contre Doha. Pour sa part, le Qatar rejette ces incriminations et accuse, de son côté, ces quatre pays de vouloir lui imposer leurs diktats. Les médiations du Koweït pour régler cette affaire se sont jusqu’ici avérées stériles.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV