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Les pays arabes ne doivent pas tomber dans le piège tendu par Israël

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Une parade militaire en Iran, en avril 2017. ©AFP

Un ex-dirigeant jordanien a mis en garde les pays arabes contre une interaction erronée avec l’Iran, soulignant qu’il s’agissait d’un piège tendu par les milieux israéliens.

Selon l’ancien Premier ministre jordanien Ahmed Obeidat, interagir avec l’Iran d’un point de vue religieux est l’un des pires et des plus dangereux choix que certains pays arabes pourraient faire, sans oublier de mettre en garde les Arabes contre le piège que les « cercles sionistes » avaient mis en place pendant la guerre soviéto-américaine.

L’ancien Premier ministre jordanien Ahmed Obeidat. (Archives)

« Il y a eu beaucoup d’options pour interagir avec l’Iran », a déclaré l’ancien Premier ministre jordanien Ahmed Obeidat lors d’un séminaire sur « les relations arabo-régionales : réalités et perspectives », organisé par le Centre d’études du Moyen-Orient à Amman.

« C’est un piège qui a été créé par les cercles sionistes contre les Arabes et les musulmans pendant la guerre entre les États-Unis et l’ex-Union soviétique en Afghanistan. Ils sont tombés dans ce piège puis ils se sont réveillés après un quart de siècle et se sont rendu compte que l’entité sioniste avait terminé son projet d’implantation de colonies », a-t-il déclaré.

Obaidat a dit qu’il y avait encore un désir de faire entrer les Arabes, pour un autre quart de siècle, dans une guerre futile entre chiites et sunnites, dont personne ne sait quels seront les résultats.

S’agissant des relations entre l’Iran et les pays arabes, l’ancien chef du gouvernement jordanien a affirmé : « L’Iran est une puissance régionale qui a une présence active dans la région. »

Il a réitéré la nécessité pour les pays arabes d’adopter une nouvelle stratégie pour interagir avec l’Iran et réduire au maximum les pertes sur les différents fronts.

« L’arrêt de la guerre et la fin de l’effusion de sang au Yémen sont une priorité et un prélude à la sortie de crise pour les pays arabes », a-t-il dit.

Il a précisé que les pays arabes n’avaient pas un véritable projet pour faire face à l’Iran dans la région, et qu’ils devaient maintenant faire face à la réalité.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV