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Nouveau scénario US en Asie centrale

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Oncle Sam se sert de la lutte anti-Daech comme levier pour mener sa politique de domination jusqu'en Asie centrale. (Photo d'illustration)

Sous prétexte de lutter contre les terroristes de Daech, les États-Unis cherchent à faire pression sur les pays de l'Asie centrale. Quelle va être leur procédure pour concrétiser ce plan?

Le récent attentat terroriste perpétré à New York par un citoyen d'origine ouzbek, a donné l'aval à Washington de vouloir étendre sa suprématie en Asie centrale, rapporte l’agence de presse iranienne Fars.

Le 31 octobre, Sayfullo Saipov a mis à exécution son attaque terroriste à bord d’un camion faisant huit morts et 12 blessés. Il a mené son attaque sous le drapeau de Daech. Les médias occidentaux ont sauté sur l’occasion pour noircir l’image de l'Ouzbékistan et la BBC a, dans la foulée, réussi à retracer la racine du mal en l’occurrence « la montée de l'extrémisme » parmi les Ouzbeks dans les « mesures strictes » du gouvernement de l'ancien président Islam Karimov.

The Sun a pris le relais et présenté l'Ouzbékistan comme le principal exportateur de terroristes à travers le monde et le foyer de l'extrémisme.

Le Wall Street Journal n'a pas non plus manqué l'occasion et publié un plan stratégique pour combattre l'influence des daechistes venus des pays d'Asie centrale. Pour ce média américain, l'Ouzbékistan est devenu une « réserve de ressources humaines en matière de terrorisme » pour la simple cause que Sayfullo Saipov, l'auteur de l’attentat aux États-Unis était un ancien citoyen ouzbek.

Des médias pro-occidentaux parlent des tentatives américaines sur les réseaux sociaux pour influencer la pensée des migrants en provenance de la Russie, du Kazakhstan et de la Turquie. Par là, le gouvernement américain, sous la couverture de la lutte contre Daech, cherche à changer l'opinion des demandeurs d'emploi et migrants de l'Asie centrale.

Mais la critique médiatique occidentale visant l'Asie centrale semble surtout vouloir convaincre les occidentaux que l'Asie centrale reste une zone dangereuse et que les pays occidentaux doivent être en disposition d'y résoudre toute instabilité. Ce qui laissera à Washington la voie libre pour étendre la crise du Moyen-Orient jusqu'à cette partie du monde.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV