Le Lieutenant-général Gadi Eizenkot, chef d'état-major de l’armée israélienne ainsi que ses homologues de la coalition américaine participent à une réunion conjointe à Washington. En coulisse, on parle de l'ultime tentative d'Israël pour changer la donne en Syrie post-Daech.
À Washington, Eisenkot doit rencontrer les responsables militaires participant à la deuxième conférence annuelle des chefs d'état-major, organisée par le chef d’état-major des armées des États-Unis, Joseph Dunford.
C’est la première fois qu’Israël a été invité à participer à cette conférence.
Eisenkot rencontrera également d'autres responsables de la défense américaine, ainsi que les chefs du Commandement européen des États-Unis (EUCOM) et du Commandement central des États-Unis (CENTCOM).
Les chefs d’état-major des armées jordanienne, égyptienne, saoudienne, émiratie ainsi que ceux des pays européens membres de l’OTAN prendront part à cette conférence qui durera quatre jours.
L’armée israélienne a émis un communiqué dans lequel elle a annoncé que les participants à la conférence de Washington se pencheraient sur les "défis sécuritaires communs" ainsi que sur l’évaluation de la situation sécuritaire et les coopérations militaires. Or ces défis sécuritaires ont trait à la situation en Syrie, surtout dans le sud syrien où Israël ne cesse de crier "au danger iranien". Simultanément à l’organisation de cette conférence à Washington, le ministre israélien des Affaires militaires Avigdor Lieberman est aussi présent aux États-Unis. Les analystes n'écartent pas une possible extension de la crise au Kurdistan irakien au nord de la Syrie à majorité kurde et ce, en contrepartie au projet désormais avorté dit "Daech".