Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson a déclaré aujourd’hui à la Chambre des communes que le gouvernement britannique était déterminé à sauvegarder l’accord sur le nucléaire iranien.
« L’accord sur le nucléaire restera vivant et intouché », a-t-il dit.
Le ministre britannique a ensuite fait état de son pessimisme quant au respect à l’avenir de cet accord par l’administration américaine et il a ajouté : « Notre volonté au sein du parti et du gouvernement est de coopérer avec les Français, nos amis, les Allemands, la Chine, la Russie et les autres membres de l’Union européenne, pour que cet accord perdure. » Et il est intéressant de noter que Washington est la seule partie à l’accord que ne cite pas Johnson.
La semaine dernière, le président américain, Donald Trump, a demandé au Congrès américain de proposer un amendement à cet accord, en prétendant que l’Iran n’avait pas respecté ses engagements ; un amendement en vertu duquel l’activité balistique de l’Iran sera inscrite sur la liste des interdictions posées par cet accord parce que Donald Trump prétend que les tests de missile iraliens constituent une violation claire de l’accord 5+1 signé en juillet 2015.
Dans l’état actuel des choses, les Américains affirment que l’accord n’a pas réellement été violé, comme le démontrent les visites récurrentes effectuées dans les installations iraniennes et compte tenu du fait que la plupart des centrifuges de l’Iran ont été démantelées, mais prétendent que l’Iran n’a pas été fidèle à l’un des dispositifs du préambule de l’accord, qui demandait à l’Iran d’assurer la stabilité du Moyen-Orient. Et selon eux, l’Iran aurait failli dans à tâche en violant « l’esprit de l’accord 5+1 »...