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Le PGAC ne suffit pas à assouvir la cupidité de l’Occident

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président Donald Trump a rencontré son homologue français à New York. ©AP

Bien que certains estiment que Plan global d’action commun (PGAC) est moins favorable à la République islamique d’Iran qu’aux parties tierces, les politiciens français n’ont pas l’air satisfaits des avantages que l’accord nucléaire leur procure. Cela explique la récente proposition du président Macron d’ajouter « deux ou trois clauses » au présent accord.   

« Quelque temps après le discours belliqueux du président Trump, son homologue français, qui avait précédemment rejeté toute alternative à l’accord nucléaire avec l’Iran, a fait volte-face, proposant une renégociation de l’accord de 2015 », explique Afkar News dans une analyse critique de la stratégie du gouvernement du président Rohani sur l’accord nucléaire.

L’auteur de l’article poursuit :

« Il semble que les récriminations des puissances tierces envers l’accord nucléaire prennent de jour en jour une nouvelle ampleur. Cela vise à dresser autant de nouveaux obstacles que possible dans différents domaines, dont celui des activités balistiques.

Les opposants au PGAC en Iran font valoir que les compromis auxquels a consenti l’Iran sur son programme nucléaire n’ont pas suffi à convaincre les interlocuteurs occidentaux de mettre le holà à leurs exigences sur le dossier nucléaire iranien.

Les hommes politiques iraniens s’attendaient à ce que l’Europe se range de leur côté face à l’administration américaine qui ne cesse de remettre en cause cet accord international, bien que celui-ci dispose du même statut qu’une résolution des Nations unies. Et maintenant, le président français parle avec son homologue iranien d’un deuxième accord pour l’après-2025, en prétextant que certaines questions majeures, dont les essais balistiques et les agissements de la RII dans la région, ne seraient pas couvertes par l’accord de 2015.

Dans son allocution à l’occasion de la 72e session de l’Assemblée générale, Macron a réitéré ses propos et a demandé à Téhéran de revoir ses stratégies dans la région, comme l’y incite Washington.

Les propositions du chef de l’État français indiquent que les nombreux compromis du gouvernement iranien n’ont pas suffi à assouvir la cupidité insatiable de la partie occidentale, au premier chef Emmanuel Macron. »

L’analyste conclut en disant que la France et ses partenaires occidentaux, qui ne semblent pas aimer voir l’Iran devenir indépendant en matière de défense, cherchent donc à lui imposer de nouvelles restrictions pour l’empêcher d’être une puissance balistique de premier plan dans la région.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV