Bien que certains estiment que Plan global d’action commun (PGAC) est moins favorable à la République islamique d’Iran qu’aux parties tierces, les politiciens français n’ont pas l’air satisfaits des avantages que l’accord nucléaire leur procure. Cela explique la récente proposition du président Macron d’ajouter « deux ou trois clauses » au présent accord.
« Quelque temps après le discours belliqueux du président Trump, son homologue français, qui avait précédemment rejeté toute alternative à l’accord nucléaire avec l’Iran, a fait volte-face, proposant une renégociation de l’accord de 2015 », explique Afkar News dans une analyse critique de la stratégie du gouvernement du président Rohani sur l’accord nucléaire.
L’auteur de l’article poursuit :
« Il semble que les récriminations des puissances tierces envers l’accord nucléaire prennent de jour en jour une nouvelle ampleur. Cela vise à dresser autant de nouveaux obstacles que possible dans différents domaines, dont celui des activités balistiques.
Les opposants au PGAC en Iran font valoir que les compromis auxquels a consenti l’Iran sur son programme nucléaire n’ont pas suffi à convaincre les interlocuteurs occidentaux de mettre le holà à leurs exigences sur le dossier nucléaire iranien.
Les hommes politiques iraniens s’attendaient à ce que l’Europe se range de leur côté face à l’administration américaine qui ne cesse de remettre en cause cet accord international, bien que celui-ci dispose du même statut qu’une résolution des Nations unies. Et maintenant, le président français parle avec son homologue iranien d’un deuxième accord pour l’après-2025, en prétextant que certaines questions majeures, dont les essais balistiques et les agissements de la RII dans la région, ne seraient pas couvertes par l’accord de 2015.
Dans son allocution à l’occasion de la 72e session de l’Assemblée générale, Macron a réitéré ses propos et a demandé à Téhéran de revoir ses stratégies dans la région, comme l’y incite Washington.
Les propositions du chef de l’État français indiquent que les nombreux compromis du gouvernement iranien n’ont pas suffi à assouvir la cupidité insatiable de la partie occidentale, au premier chef Emmanuel Macron. »
L’analyste conclut en disant que la France et ses partenaires occidentaux, qui ne semblent pas aimer voir l’Iran devenir indépendant en matière de défense, cherchent donc à lui imposer de nouvelles restrictions pour l’empêcher d’être une puissance balistique de premier plan dans la région.