Alors que le président américain a jugé que l’accord avec l’Iran était l’une des pires transactions auxquelles les États-Unis aient jamais pris part, Emmanuel Macron a affirmé que « dénoncer l’accord sur le nucléaire iranien, comme menacent de le faire les États-Unis, serait une lourde erreur ».
Durant les négociations sur l’accord nucléaire iranien, Paris avait été la capitale la plus exigeante. Mais lors de sa rencontre avec le président Hassan Rohani à New York, en marge de la 72e Assemblée générale de l’ONU, le président français Emmanuel Macron n’a pas non plus hésité à mettre sur la table la question hautement sensible pour Téhéran de « l’après-2025 », c’est-à-dire d’un renouvellement de l’accord de Vienne une fois que celui-ci aura expiré. Comment peut-on expliquer cette proposition ?
Jean-Maxime Corneille, analyste politique, nous répond.