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L'armée iranienne contre le projet de démembrement de l'Irak

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le commandant en chef-adjoint  de l’armée iranienne, le général Ahmad-Reza Pourdastan. (Photo d'archives)

Le commandant en chef-adjoint  de l’armée iranienne, le général Ahmad-Reza Pourdastan a souligné le mercredi 20 septembre qu’en cas de l’organisation du référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien, l’Iran fermera toutes ses frontières avec cette région.

« Je propose au président de la région du Kurdistan irakien, Massoud Barzani de ne pas se soumettre aux Américains. Le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman a exécuté leur ordre et il s’est enlisé depuis deux ans dans le bourbier du Yémen », a-t-il affirmé.

Interviewé par la chaîne arabophone iranienne, al-Alam le général Pourdastan a précisé :

«  Le débat du référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien est l’une des pièces du puzzle du plan du grand Moyen-Orient évoqué en 2005 par l’ancien président américain, George Bush. En vertu de ce plan les pays de la région seront démembrés en diverses localités dans le but de ne représenter aucune menace pour le régime israélien. Dès la naissance de ces nouveaux pays de nouveaux marchés verront le jour. Ainsi les États-Unis et les pays européens trouveront de nouveaux terrains pour vendre leurs produits.

Il s’est ensuite alarmé sur l’organisation du référendum au Kurdistan irakien pour dire :

« Je pense qu’en cas de formation d’un État kurde, le gouvernement irakien se heurtera à de nombreux problèmes car l’Iran a menacé de fermer sa frontière avec la région du Kurdistan irakien et mettra fin à tous ses accords de sécurité dans cette zone en cas de sécession. Suite à quoi, le gouvernement officiel irakien a menacé de recourir à la force contre les Kurdes. En cas d’une sécession, le Kurdistan irakien fera face à des problèmes majeurs. Je propose à M. Barzani de ne pas prêter l’oreille aux Américains. Le prince héritier saoudien s’est soumis à leur ordre et depuis 2015 l’Arabie saoudite s’est enlisée dans le bourbier yéménite. Il vaudrait mieux que les Kurdes du Kurdistan irakien permettent au gouvernement intégré de Bagdad de continuer sa conduite comme avant en empêchant la présence des étrangers dans la région. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV