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Afghanistan: le service de renseignement britannique au service de Daech

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Soldats britanniques en Afghanistan. ©Getty Images/Archives

Alors que les forces de sécurité afghanes tentaient depuis quelques mois d'arrêter le commandant de Daech dans la province de Parwan à l'est de l'Afghanistan, des agents de renseignement britanniques ont entravé son arrestation, a déclaré le gouverneur de Parwan.

Selon Tasnim News citant Mohammad Assem, les agents de renseignement britanniques se sont opposés à l'arrestation d'Atiqullah, chef de Daech à Parwan, et ont demandé à l'armée afghane de le laisser libre.

Il ajoute qu'Atiqullah se trouve toujours dans le district de Kohi Safi sans donner plus d'information.

Les services de renseignement étrangers insistent pour qu'Atiqullah ne soit pas arrêté ou soit livré à leurs forces spéciales présentes sur le terrain en cas d'arrestation.

Le quotidien Weesa publié à Kaboul citant des sources locales a rapporté que l'agence de renseignement britannique faisait pression sur les autorités locales de Parwan pour empêcher l'arrestation d'Atiqullah. Il a annoncé que ce dernier se trouve actuellement auprès des agents de renseignement britanniques.

Ce n'est pas la première fois que les forces étrangères soutiennent les terroristes en Afghanistan. Plusieurs députés afghans dont Zahir Qadir avaient à maintes reprises dénoncé le soutien accordé à Daech par les forces héliportées américaines, à l'est du pays.

76.000 tués et blessés en dix années de guerre

Alors que cette année marque le 16e anniversaire de l'invasion américaine en Afghanistan, le bureau des Nations unies à Kaboul a annoncé que depuis 2007 jusqu'au mois d'août 2017, environ 76.000 civils afghans ont été tués ou blessés.

Un soldat du commandement militaire de l'OTAN en Afghanistan, le 15 août 2015. ©U.S. Army

Dans ce contexte, le président américain, Donald Trump a présenté la nouvelle stratégie US en Afghanistan qui prévoit le déploiement de 3500 militaires supplémentaires dans ce pays, mission non accomplie avec 400.000 militaires de l'OTAN après l'invasion en 2001.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV